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22/08/2018
TQCE: Les Bleues triplent la mise !
Après le Danemark et le Portugal, l’équipe de France féminine a enchaîné par une victoire face à la Géorgie (3-0), mercredi soir à Belfort. Les Bleues, qui n'ont toujours pas concédé le moindre set en trois matchs, ne sont plus qu’à une victoire d’une qualification pour le championnat d’Europe 2019.
Et un, et deux, et trois 3-0. Comme face au Danemark et au Portugal la semaine passée, l’équipe de France féminine a dominé la Géorgie sans perdre un set (3-0), ce mercredi soir, à Belfort. Le Phare, que les Bleues retrouvaient après leur déplacement du côté de Porto, continue de porter bonheur à Juliette Fidon et ses coéquipières qui se sont donc imposées en trois manches même si elles n’ont probablement pas réalisé leur meilleur match depuis le début de la compétition (25-21, 25-22, 25-13).
La fatigue commence logiquement à s’installer, après cet été international toujours aussi chargé, et le sélectionneur Emile Rousseaux avait d’ailleurs décidé d’apporter du sang frais en lançant Alexandra Dascalu à la pointe à la place de Lucille Gicquel, aux côtés des titulaires habituelles (Fidon, Cazaute, Bauer, Martin, Giardino (l.), Amalric).
Les Bleues ont haussé le ton au service
Cela n’a pas empêché les Bleues, après un bon début de partie (3-0), de quelque peu déjouer durant cette entame de match, où ce sont les Géorgiennes, regonflées à bloc après leur victoire au Danemark, et sans complexe, qui ont fait la course en tête (5-8 puis 10-12 et 15-19). Dos au mur, les Tricolores, comme elles l’avaient fait dimanche dernier, ont réussi à accélérer pour se tirer d’un mauvais pas dans ce premier set, en égalisant sur de belles attaques d’Alexandra Dascalu et Juliette Fidon (19-19), avant de passer devant sur un gros bloc de Christina Bauer (21-19). C’est Juliette Fidon, créditée d’un premier set de grande classe (9 points), qui a terminé le travail (25-21).
Le deuxième acte sera assez similaire dans son déroulement, avec des Françaises devant au score (7-3), mais qui seront encore menées (11-14) avant de passer la vitesse supérieure. Cette fois c’est au service que les Bleues ont haussé le ton, avec de belles séries pour Pauline Martin (11 points dont 5 aces) et Alexandra Dascalu (20-17) avant que ce soit encore Juliette Fidon, en bonne capitaine, qui apporte le dernier point du set… sur un ace (25-22). Dans la troisième manche, les Bleues n’ont cette fois laissé aucun espoir aux Géorgiennes, en se détachant au milieu du set (10-5 puis 18-11) pour finir sur un 25-13 qui a régalé le public de Belfort, heureux de communier avec ses joueuses dans un beau "clapping".
Emile Rousseaux et ses joueuses retrouveront cette salle début janvier avec la réception du Portugal. Si tout se passe bien, les Bleues seront déjà qualifiées pour l’Euro 2019, ce qui pourrait être officiel dès cette semaine. Un succès en Géorgie, samedi à Tbilissi, et l’équipe de France serait en effet assurée de terminer à l’une des deux premières places du groupe D.
Les réactions:
Emile Rousseaux, entraîneur de l’équipe de France: "Si on m’avait dit qu’on gagnerait trois fois 3-0 contre ces trois adversaires, je ne l’aurais pas cru. Après cette période de vache maigre, ce que nous avons fait jusqu’ici est au-delà de toute attente. Mais on a montré aussi notre fragilité. Heureusement que j’ai plusieurs filles qui ont un service canon. Aujourd’hui, on a pu être moyen dans les autres secteurs du jeu, c’était un match très moyen dans l’ensemble. Mais on a assuré l’essentiel avec le service. On a montré deux visages depuis le début, qu’on pouvait faire de belles choses, comme au Portugal, mais qu’on était aussi trop instable, trop fragile à certains moments. Il n’y a rien d’étonnant. Il faut laisser le temps aux filles de grandir. La qualification est proche ? Je suis quelqu’un de très rationnel. Il faut quatre victoires pour se qualifier, on n’en pas encore quatre."
Juliette Fidon, capitaine de l’équipe de France et meilleure marqueuse du match (12 pts): "Un bilan parfait ? Je ne dirais pas que c'est parfait, mais c’est sûr que c'est bien. Il y a encore plein de choses à travailler, des petites choses à revoir, mais c’est très bien de gagner à chaque fois en trois sets, de ne pas passer trop de temps sur le terrain, parce que mine de rien les matchs s’enchaînent et les déplacements aussi. Quand on est menées au score, contre ces équipes-là, on voit qu’on a une petite marge et qu’il faut rester sérieuses. On se répète toujours qu’il ne faut pas lâcher, qu’il faut continuer à jouer avec les meilleures intentions. Dans le money-time, on a su faire la différence à chaque fois. Le public ? Il était top, la salle était pleine, et l’ambiance était vraiment super."
La fatigue commence logiquement à s’installer, après cet été international toujours aussi chargé, et le sélectionneur Emile Rousseaux avait d’ailleurs décidé d’apporter du sang frais en lançant Alexandra Dascalu à la pointe à la place de Lucille Gicquel, aux côtés des titulaires habituelles (Fidon, Cazaute, Bauer, Martin, Giardino (l.), Amalric).
Les Bleues ont haussé le ton au service
Cela n’a pas empêché les Bleues, après un bon début de partie (3-0), de quelque peu déjouer durant cette entame de match, où ce sont les Géorgiennes, regonflées à bloc après leur victoire au Danemark, et sans complexe, qui ont fait la course en tête (5-8 puis 10-12 et 15-19). Dos au mur, les Tricolores, comme elles l’avaient fait dimanche dernier, ont réussi à accélérer pour se tirer d’un mauvais pas dans ce premier set, en égalisant sur de belles attaques d’Alexandra Dascalu et Juliette Fidon (19-19), avant de passer devant sur un gros bloc de Christina Bauer (21-19). C’est Juliette Fidon, créditée d’un premier set de grande classe (9 points), qui a terminé le travail (25-21).
Le deuxième acte sera assez similaire dans son déroulement, avec des Françaises devant au score (7-3), mais qui seront encore menées (11-14) avant de passer la vitesse supérieure. Cette fois c’est au service que les Bleues ont haussé le ton, avec de belles séries pour Pauline Martin (11 points dont 5 aces) et Alexandra Dascalu (20-17) avant que ce soit encore Juliette Fidon, en bonne capitaine, qui apporte le dernier point du set… sur un ace (25-22). Dans la troisième manche, les Bleues n’ont cette fois laissé aucun espoir aux Géorgiennes, en se détachant au milieu du set (10-5 puis 18-11) pour finir sur un 25-13 qui a régalé le public de Belfort, heureux de communier avec ses joueuses dans un beau "clapping".
Emile Rousseaux et ses joueuses retrouveront cette salle début janvier avec la réception du Portugal. Si tout se passe bien, les Bleues seront déjà qualifiées pour l’Euro 2019, ce qui pourrait être officiel dès cette semaine. Un succès en Géorgie, samedi à Tbilissi, et l’équipe de France serait en effet assurée de terminer à l’une des deux premières places du groupe D.
Les réactions:
Emile Rousseaux, entraîneur de l’équipe de France: "Si on m’avait dit qu’on gagnerait trois fois 3-0 contre ces trois adversaires, je ne l’aurais pas cru. Après cette période de vache maigre, ce que nous avons fait jusqu’ici est au-delà de toute attente. Mais on a montré aussi notre fragilité. Heureusement que j’ai plusieurs filles qui ont un service canon. Aujourd’hui, on a pu être moyen dans les autres secteurs du jeu, c’était un match très moyen dans l’ensemble. Mais on a assuré l’essentiel avec le service. On a montré deux visages depuis le début, qu’on pouvait faire de belles choses, comme au Portugal, mais qu’on était aussi trop instable, trop fragile à certains moments. Il n’y a rien d’étonnant. Il faut laisser le temps aux filles de grandir. La qualification est proche ? Je suis quelqu’un de très rationnel. Il faut quatre victoires pour se qualifier, on n’en pas encore quatre."
Juliette Fidon, capitaine de l’équipe de France et meilleure marqueuse du match (12 pts): "Un bilan parfait ? Je ne dirais pas que c'est parfait, mais c’est sûr que c'est bien. Il y a encore plein de choses à travailler, des petites choses à revoir, mais c’est très bien de gagner à chaque fois en trois sets, de ne pas passer trop de temps sur le terrain, parce que mine de rien les matchs s’enchaînent et les déplacements aussi. Quand on est menées au score, contre ces équipes-là, on voit qu’on a une petite marge et qu’il faut rester sérieuses. On se répète toujours qu’il ne faut pas lâcher, qu’il faut continuer à jouer avec les meilleures intentions. Dans le money-time, on a su faire la différence à chaque fois. Le public ? Il était top, la salle était pleine, et l’ambiance était vraiment super."