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11/10/2018
Où voir les Bleues ?
Au moment où la saison de Ligue A, où évolue la quasi-totalité des joueuses de l’équipe de France, s’apprête à reprendre, petit tour d’horizon des clubs des Bleues ayant participé en août aux qualifications pour le Championnat d’Europe 2019.
Elles ont changé de club

L’inter-saison a comme d’habitude été assez animée sur le marché des transferts et plusieurs internationales tricolores ont décidé de changer d’air, notamment pour répondre au souhait du responsable du projet Génération 2024, Emile Rousseaux, de les voir gagner un temps de jeu jugé insuffisant lors de l’exercice précédent : c’est le cas de la pointue Lucille Gicquel, qui a quitté Cannes pour être titulaire à Nantes sous les ordres de Cyril Ong. "C’est un gros challenge pour moi, ça met un peu plus de pression, mais c’est aussi ce que je recherche, il est temps de prendre ma place sur le terrain", commente l’intéressée.
Mêmes cas de figure pour la passeuse Nina Stojiljkovic, qui, après une saison en demi-teinte à Paris, a rejoint Quimper avec là aussi l’envie de s’affirmer - "J’ai besoin de porter une équipe, de la gérer toute une saison, c’est le challenge que je dois relever" - et pour la pointue Lara Davidovic qui a quitté son cocon de Mulhouse pour Paris : "J’avais envie de voir autre chose, de m’intégrer dans un autre projet sportif, avec la possibilité d’avoir du temps de jeu. C’est important de se montrer et de jouer pour progresser", explique celle qui retrouvera dans la capitale la centrale des Bleues Isaline Sager-Weider qui, après avoir fait toute sa carrière dans l’Est de la France (Mulhouse puis Vandoeuvre-Nancy), s’est décidée à franchir le pas : "C’est un projet sportif qui me convient, je pense que j’avais besoin d’apprendre de nouvelles choses, j’ai eu un bon feeling avec l’entraîneur qui a su me convaincre. Je n’ai pas forcément rêvé un jour d’habiter à Paris, mais c’est un truc à faire une fois dans sa vie" commente l’Alsacienne.
Le Stade Français Paris-Saint-Cloud a en revanche vu partir sa pointue internationale Alexandra Dascalu qui a décidé de tenter le pari de l’étranger en s’engageant pour un club de Serie A2 italienne (deuxième division), Baronissi, où elle espère se faire vite remarquer pour évoluer, à terme, à l’échelon supérieur : "Cela faisait un moment que j’avais envie de partir, explique-t-elle. L’Italie est quand même la nation du volley et je voulais vraiment travailler avec un entraîneur italien, voir ce que ça pouvait m’apporter. Je me suis permis d’appeler Riccardo Marchesi (entraîneur de Cannes) qui m’a rassurée sur le sérieux du club".
Enfin, la grande pointue Julie Oliveira Souza a quitté Saint-Raphaël et s'est engagée en faveur du promu Mougins "pour jouer", tandis que la libero Amandine Giardino poursuit ses allers et retours entre Saint-Raphaël et Le Cannet, qu’elle retrouve cette saison : "Ce n’était pas facile de partir, mais le club est ambitieux, avec une équipe bâtie pour jouer le titre et la Challenge Cup à disputer, j’avais envie d’un nouveau challenge", justifie-t-elle.
A noter que la passeuse Oriane Amalric a quant à elle fait le choix de prendre un peu de recul et de rejoindre Bordeaux, en Elite féminine, pour entamer un projet de reconversion professionnelle.

Elles poursuivent dans le même club

Finaliste du Championnat et vainqueur de la Coupe de France pour la 20e fois la saison dernière, le Racing Club de Cannes, qui renouera avec la Ligue des champions, aura une nouvelle fois de grandes ambitions pour ce nouvel exercice, le club azuréen continuera à s’appuyer sur la centrale de l’équipe de France, Christina Bauer, et sur la réceptionneuse-attaquante Helena Cazaute.
Du côté du champion Béziers, Juliette Fidon reste elle aussi fidèle au poste, désireuse de confirmer sa très bonne saison dernière. A Mulhouse, la libero Léa Soldner (qui, blessée à un mollet, n’a pu disputer les qualifications pour le Championnat d’Europe en août), poursuit dans son club formateur, tout comme la jeune réceptionneuse-attaquante Lisa Jeanpierre (19 ans) ; même chose pour l'autre libero Manon Bernard à Vandoeuvre-Nancy et pour la centrale Pauline Martin qui, après une saison quasiment blanche à cause d'une blessure au genou, va effectuer ses vrais débuts sous les couleurs de Venelles, dirigé par Félix André.
Enfin, la jeune centrale Eva Elouga sera l’une des fers de lance de la nouvelle équipe de l’IFVB baptisée France Avenir 2024 dont l’objectif est de permettre à des jeunes à fort potentiel identifié de se confronter à la réalité du haut niveau et ainsi de progresser plus vite, avec à plus long terme la perspective d’intégrer l’équipe de France d’Emile Rousseaux.