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23/09/2018
CM 2018 : Les Bleus vainqueurs et fixés ce soir
Auteur A.C., à Varna
L’équipe de France a achevé en beauté la deuxième phase du Championnat du monde à Varna en battant l’Argentine en quatre sets (25-16, 25-20, 26-28, 25-20). Les Bleus doivent maintenant compter sur un succès de la Serbie sur la Pologne ce soir pour espérer aller à Turin disputer le Final Six.
Il va donc falloir attendre une petite poignée d’heures qui vont paraître bien longues pour connaître le sort de l’équipe de France : victorieuse en quatre sets de l’Argentine dimanche pour son dernier match de la poule H, la formation de Laurent Tillie, qui compte cinq victoires, trois défaites et 18 points, doit attendre le résultat de Serbie-Pologne ce soir pour connaître sa future destination. Si la Pologne l’emporte, ce sera retour à la maison, si ce sont les hommes de Nikola Grbic, les Bleus accompagneront ces derniers à Turin pour le Final Six. Pas sûr que les Serbes, d’ores et déjà qualifiés, jouent le jeu à fond et on peut craindre un scénario identique à celui des Jeux Olympiques de Rio lorsque l’Italie avait lâché son match face au Canada, ce qui avait contribué à l’élimination de la France au premier tour. Mais tant qu’il y a de l’espoir…
En attendant de connaître l’issue de ce deuxième tour, c’est, comme la veille face à la Pologne, une partie sérieuse et appliquée que la France a livrée face à l’Argentine dimanche. Benjamin Toniutti montre l’exemple au bloc (3-1), une série d’Earvin Ngapeth permet aux Français de prendre trois points d’avance (7-4), avantage que les Bleus confortent après un bloc de Nicolas Le Goff et un bloc-out de Ngapeth (13-8), puis sur une déviation en première main de Toniutti (22-15), et c’est Le Roux au bloc qui conclut cette manche initiale (25-16). Concentrés sur leur sujet, les Français poursuivent sur leur lancée après un bloc dans l’axe de Le Goff (9-6), les Argentins recollent sous la houlette de Facundo Conte (14-14), mais Toniutti d’’un bloc puis le 10e point de Ngapeth (sur un total de 28 !) redonnent de la marge aux joueurs de Laurent Tillie (19-16) qui empochent assez nettement ce deuxième set (25-20).
N’ayant rien à perdre, les Sud-Américains se détachent d’entrée de troisième (6-10), un avantage qu’ils conservent au deuxième temps mort technique (12-16). Les Tricolores reviennent à égalité (23-23) dans le money-time grâce à une bonne fin de set de Kevin Tillie (8 points dans la deuxième manche sur 15 en tout), mais les hommes de Julio Velasco finissent par conclure sur leur quatrième balle de set (26-28). Comme la veille face à la Pologne, les Français ne se désunissent pas pour autant et ce sont eux qui prennent les commandes du quatrième set (4-0, 10-4). Un passage à vide tricolore plus loin, les partenaires du passeur Luciano De Cecco recollent à une longueur (12-11), mais Tillie, inarrêtable, redonne de la marge au bloc à son équipe (17-13), imité par son capitaine, Toniutti, auteur de son… cinquième bloc ! Les dés sont définitvement jetés (25-19) et c’est donc sur un cinquième succès en huit matchs que les Bleus achèvent ce deuxième tour avec le sentiment d’avoir plutôt bien fait leur travail mais également d’être au bord du précipice…
Les réactions :
Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : « Il y a plusieurs choses étranges sur ce match : d’abord, c’est difficile de jouer contre une équipe qui n’a rien à jouer, c’était difficile de trouver le rythme et on a gagné 3-1 dans la douleur, c’est un soulagement, parce qu’on avait peur de perdre ce quatrième set. On a été un peu inquiets de la résistance de l’Argentine, mais finalement, Earvin pousse une petite gueulante pour remettre tout le monde dans la bonne direction et on a réussi à dérouler. Maintenant, on est épuisés mentalement, parce qu’on est passés par tellement de hauts et de bas qu’on a l’impression d’avoir parcouru un chemin de croix, on ne sait pas si on est morts ou vivants, on va attendre tranquillement à l’hôtel ».
Earvin Ngapeth, réceptionneur-attaquant de l’équipe de France : « On va aller à l’hôtel faire le sac, on ne sait pas si on le fait pour aller à la maison ou pour aller à Turin. On va regarder le match de près, on a motivé les Serbes cet après-midi, j’espère qu’ils vont faire le taf. Aujourd’hui, on est restés sereins malgré la perte du troisième set, mais il faut quand même faire attention à ces baisses de régime, c’était important de gagner, prendre trois points, rester sur la lancée d’hier, maintenant, on croise les doigts. On est en train de faire nos meilleurs matchs de la compétition, c’est pour ça qu’on espère, on retrouve un peu notre visage et notre jeu, je pense que si on va au Final Six, on peut faire de bonnes choses ».
Benjamin Toniutti, passeur et capitaine de l’équipe de France : « J’espère que ça va suffire. Si on se qualifie, on arrivera à Turin sans pression, parce qu’on arrive de tellement loin, et si on ne passe pas, il y aura une grosse désillusion, parce qu’on est passés un peu à côté de notre début de compétition. Mais le point positif, c’est qu’on n’a rien lâché dans la difficulté. Maintenant, on n’a plus qu’à espérer ».
En attendant de connaître l’issue de ce deuxième tour, c’est, comme la veille face à la Pologne, une partie sérieuse et appliquée que la France a livrée face à l’Argentine dimanche. Benjamin Toniutti montre l’exemple au bloc (3-1), une série d’Earvin Ngapeth permet aux Français de prendre trois points d’avance (7-4), avantage que les Bleus confortent après un bloc de Nicolas Le Goff et un bloc-out de Ngapeth (13-8), puis sur une déviation en première main de Toniutti (22-15), et c’est Le Roux au bloc qui conclut cette manche initiale (25-16). Concentrés sur leur sujet, les Français poursuivent sur leur lancée après un bloc dans l’axe de Le Goff (9-6), les Argentins recollent sous la houlette de Facundo Conte (14-14), mais Toniutti d’’un bloc puis le 10e point de Ngapeth (sur un total de 28 !) redonnent de la marge aux joueurs de Laurent Tillie (19-16) qui empochent assez nettement ce deuxième set (25-20).
N’ayant rien à perdre, les Sud-Américains se détachent d’entrée de troisième (6-10), un avantage qu’ils conservent au deuxième temps mort technique (12-16). Les Tricolores reviennent à égalité (23-23) dans le money-time grâce à une bonne fin de set de Kevin Tillie (8 points dans la deuxième manche sur 15 en tout), mais les hommes de Julio Velasco finissent par conclure sur leur quatrième balle de set (26-28). Comme la veille face à la Pologne, les Français ne se désunissent pas pour autant et ce sont eux qui prennent les commandes du quatrième set (4-0, 10-4). Un passage à vide tricolore plus loin, les partenaires du passeur Luciano De Cecco recollent à une longueur (12-11), mais Tillie, inarrêtable, redonne de la marge au bloc à son équipe (17-13), imité par son capitaine, Toniutti, auteur de son… cinquième bloc ! Les dés sont définitvement jetés (25-19) et c’est donc sur un cinquième succès en huit matchs que les Bleus achèvent ce deuxième tour avec le sentiment d’avoir plutôt bien fait leur travail mais également d’être au bord du précipice…
Les réactions :
Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : « Il y a plusieurs choses étranges sur ce match : d’abord, c’est difficile de jouer contre une équipe qui n’a rien à jouer, c’était difficile de trouver le rythme et on a gagné 3-1 dans la douleur, c’est un soulagement, parce qu’on avait peur de perdre ce quatrième set. On a été un peu inquiets de la résistance de l’Argentine, mais finalement, Earvin pousse une petite gueulante pour remettre tout le monde dans la bonne direction et on a réussi à dérouler. Maintenant, on est épuisés mentalement, parce qu’on est passés par tellement de hauts et de bas qu’on a l’impression d’avoir parcouru un chemin de croix, on ne sait pas si on est morts ou vivants, on va attendre tranquillement à l’hôtel ».
Earvin Ngapeth, réceptionneur-attaquant de l’équipe de France : « On va aller à l’hôtel faire le sac, on ne sait pas si on le fait pour aller à la maison ou pour aller à Turin. On va regarder le match de près, on a motivé les Serbes cet après-midi, j’espère qu’ils vont faire le taf. Aujourd’hui, on est restés sereins malgré la perte du troisième set, mais il faut quand même faire attention à ces baisses de régime, c’était important de gagner, prendre trois points, rester sur la lancée d’hier, maintenant, on croise les doigts. On est en train de faire nos meilleurs matchs de la compétition, c’est pour ça qu’on espère, on retrouve un peu notre visage et notre jeu, je pense que si on va au Final Six, on peut faire de bonnes choses ».
Benjamin Toniutti, passeur et capitaine de l’équipe de France : « J’espère que ça va suffire. Si on se qualifie, on arrivera à Turin sans pression, parce qu’on arrive de tellement loin, et si on ne passe pas, il y aura une grosse désillusion, parce qu’on est passés un peu à côté de notre début de compétition. Mais le point positif, c’est qu’on n’a rien lâché dans la difficulté. Maintenant, on n’a plus qu’à espérer ».
Nicolas Le Goff, central de l’équipe de France : « On savait qu’il fallait absolument gagner hier et aujourd’hui, on l’a fait. On a eu un petit relâchement au troisième set, mais les Argentins savent jouer au volley, il suffit qu’ils aient un petit temps fort qui leur permet de revenir, mais l’important est de ne pas se faire submerger dans ce genre de situation, on est restés dans notre match, on a gagné le quatrième set, c’est ça le plus important. Maintenant, ça ne dépend plus de nous, on n’a plus les cartes en main, on va regarder le match et on connaîtra notre sentence ce soir ».
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