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07/07/2018
Earvin Ngapeth : « Un rêve qui va se réaliser »
L’équipe de France est en finale de la Volleyball Nations League et Earvin Ngapeth ne boudait pas son plaisir samedi après la victoire face aux Etats-Unis (3-2). Heureux du dénouement d’un match intense et de jouer pour l’or dimanche devant le public lillois.
Earvin, vous faites deux premiers sets parfait, qu’est-ce qui a fait que le cours du match a alors changé ?
Ils ont changé de dispositif en faisant basculer Anderson en pointe et en mettant Sander et Russell en 4. Déjà, on n’y était pas préparés, il y a d’abord eu de la surprise et physiquement, c’était beaucoup plus costaud, notamment au service où ils nous ont fait mal sur les troisième et quatrième sets. On est mal partis dans le troisième set mais on est revenus, et dans le quatrième, on a des balles de match, ça a été compliqué pour la tête quand on a perdu le set, mais on s’est remobilisés, on n’a pas lâché et on a été au combat, à la bataille.

Que se passe-t-il dans la tête quand ils remportent ce quatrième set ?
Je ne peux pas dire, vous ne pourrez pas le marquer ! (Rires). C’est dur mentalement, parce que tu es passé à côté d’une occasion d’aller en finale, ce qui est compliqué, c’est de repartir sur le set suivant. Sur le banc, ça a été un peu chaud, mais une fois de retour sur le terrain, on s’est parlé et on s’est dit : "C’est pas grave, il reste dix minutes, on va chercher cette finale". On a réussi à le faire.

Stephen Boyer a fait un très gros match, qu’en avez-vous pensé ?
Il est impressionnant… A un moment, au tie-break, j’ai dit à « Totti » (Benjamin Toniutti) : "Arrête de te prendre la tête, ne réfléchis pas, donne-lui tous les ballons". Il est inhumain, pour moi, il est en train de devenir l’un des meilleurs pointus de la planète.

Un mot sur le public lillois, avez-vous eu le temps de savourer l’ambiance ?
Sur le terrain, on essaie de rester concentré, mais il y a du bruit, des encouragements, des moments où le public nous pousse, ça nous donne beaucoup de force et de courage. C’est un rêve qui va se réaliser demain de jouer une finale, en France, dans une salle pleine devant notre public. Ça va être un moment de bonheur, on comptera encore sur le public pour nous pousser, parce qu’on sait que ce sera difficile.