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09/07/2017
Final Six : les Bleus triomphent au Brésil !
Au terme d'une finale de très haut niveau, l'équipe de France a remporté la deuxième Ligue Mondiale de son histoire en dominant le Brésil chez lui, à Curitiba, en cinq sets (21-25, 25-15, 25-23, 19-25, 15-13).
Championne d'Europe 2015, désormais double lauréate de la Ligue Mondiale (2015 et 2017), cette équipe de France n'en finit plus d'écrire l'histoire. En remportant dans la nuit de samedi à dimanche leur deuxième Ligue Mondiale en trois ans, elle a confirmé son statut de place forte du volley international. Décrocher ce titre face au champion olympique en titre, le Brésil, chez lui devant 23 000 spectateurs, donne forcément encore plus de saveur à ce nouveau triomphe des joueurs de Laurent Tillie, qui ont encore une fois combiné avec brio talent et force mentale, à l'image de leur star, le phénoménal Earvin Ngapeth (29 points, à 60%), élu MVP de ce Final Six, et bien secondé lors de cette finale par Stephen Boyer (18 points), Trévor Clevenot (12) et tous leurs partenaires.
Dans une ambiance électrique à l'Arena da Baixada, les deux équipes débutent la partie par un bras de fer d'une incroyable intensité et restent au coude à coude jusqu'à 14-14. Sous l'impulsion de l'impeccable Mauricio, le Brésil crée alors un premier écart (14-17). Supérieurs au bloc (3 dans le premier set, aucun pour les Français), les champions olympiques construisent sur cet avantage pour remporter logiquement le premier set (21-25).
Irrésistible Ngapeth
Les champions d'Europe réagissent cependant immédiatement. Un bloc d'Earvin Ngapeth donne le ton d'entrée de deuxième manche et les Bleus s'envolent très vite au score (1-5). Dans ce deuxième set à sens unique, la prestation française frôle la perfection en attaque comme au bloc (6 à 0 pour les Bleus dans cet exercice). Largué au tableau d'affichage (16-9, puis 21-13), le Brésil ne peut que constater les dégâts. Après 48 minutes de jeu, la France égalise à 1-1 (25-15).
Dans la première partie de la troisième manche, les Bleus continuent de dominer les débats et prennent même cinq longueurs d'avance grâce à trois points consécutifs de l'irrésistible Ngapeth (5-10). Mais le Brésil s'accroche et, poussé par ses supporters, trouve un second souffle pour recoller progressivement au score. Portés par un Wallace héroïque (22 points), les Brésiliens égalisent à 20-20 mais dans le "money time", Earvin Ngapeth prend les choses en main. Omniprésente, la star française fait la différence et permet aux siens de mener deux manches à une (25-23).
Le triomphe de la solidarité
Mais les Brésiliens n'ont pas dit leur dernier mot. Les entrées du central Eder et du libéro Tiago Brendle dès le début du quatrième set redynamisent les champions olympiques qui prennent vite l'ascendant (3-8) pour ne plus le lâcher. Les Français tentent de réagir mais ne peuvent empêcher le pays hôte d'égaliser à 2-2 (19-25) dans une ambiance de feu. Galvanisés, les Brésiliens ne donnent plus aucun point et font d'abord la course en tête dans le tie break.
A 4-7, le temps mort pris par Laurent Tillie relance ses joueurs, qui alignent ensuite trois points pour recoller au score. Le Brésil s'offre un nouveau break d'avance (8-10), mais une incroyable défense gagnante de Ngapeth permet aux Bleus d'égaliser à nouveau (11-11) ! Admirables de solidarité, les Français passent devant dans la foulée, font le break sur une attaque autoritaire du benjamin Barthélémy Chinenyeze et finissent par décrocher la victoire au bout du suspense (15-13 au tie break) ! Les Brésiliens, auteurs d'un match brillant, auront tout essayé, mais ce samedi à Curitiba, ils sont tout simplement tombés sur plus forts qu'eux.
Les réactions :
Benjamin Toniutti (passeur et capitaine de l'équipe de France) : "C'était un match fou et une histoire de dingue ! Revenir de cette façon dans le cinquième set et s'imposer à la fin contre le Brésil, champion olympique, chez lui devant 30 000 personnes, au bout de la nuit, c'est vraiment quelque chose d'extraordinaire pour nous, c'est le scénario parfait. Remporter la Ligue Mondiale deux fois en trois ans, c'est également extraordinaire. C'est un moment magnifique pour nous ! Le tournant du match, c'est qu'après le premier set, on ne s'est pas affolés, on a continué à développer notre jeu. Il y a aussi eu la défense d'Earvin (Ngapeth) dans le tie-break qui est un moment-clé, quand tu vois ça, tu te dis que rien ne peut t'arriver. Toutes les victoires ont une saveur différente, celle-là est très belle, contre le Brésil champion olympoique, c'est la première fois qu'il y a un Final Six dans un stade de foot, et c'est nous qui gagnons, c'est génial. On a vécu deux mois de rêve, on n'a perdu qu'un match en deux mois, avec une nouvelle équipe, on ne savait pas trop où aller, on a fait des choses fantastiques. Même s'il y a eu des changements avec des nouveaux joueurs, nous avons gardé cette flamme qui fait qu'on continue à performer et à gagner des titres."
Benjamin Toniutti (passeur et capitaine de l'équipe de France) : "C'était un match fou et une histoire de dingue ! Revenir de cette façon dans le cinquième set et s'imposer à la fin contre le Brésil, champion olympique, chez lui devant 30 000 personnes, au bout de la nuit, c'est vraiment quelque chose d'extraordinaire pour nous, c'est le scénario parfait. Remporter la Ligue Mondiale deux fois en trois ans, c'est également extraordinaire. C'est un moment magnifique pour nous ! Le tournant du match, c'est qu'après le premier set, on ne s'est pas affolés, on a continué à développer notre jeu. Il y a aussi eu la défense d'Earvin (Ngapeth) dans le tie-break qui est un moment-clé, quand tu vois ça, tu te dis que rien ne peut t'arriver. Toutes les victoires ont une saveur différente, celle-là est très belle, contre le Brésil champion olympoique, c'est la première fois qu'il y a un Final Six dans un stade de foot, et c'est nous qui gagnons, c'est génial. On a vécu deux mois de rêve, on n'a perdu qu'un match en deux mois, avec une nouvelle équipe, on ne savait pas trop où aller, on a fait des choses fantastiques. Même s'il y a eu des changements avec des nouveaux joueurs, nous avons gardé cette flamme qui fait qu'on continue à performer et à gagner des titres."
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