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06/07/2017
World Grand Prix : Un saut dans l’inconnu
Pour la première fois de son histoire, la France dispute le World Grand Prix qui débute de vendredi à dimanche avec trois matchs face au Venezuela, à l’Algérie et au Cameroun. Pour la jeune troupe de Félix André, l’objectif est de se confronter à d’autres cultures mais également de performer…
Un "électrochoc des cultures". C’est la jolie formule qu’a trouvée Félix André pour évoquer le World Grand Prix, équivalent féminin de la Ligue Mondiale que l’équipe de France, pour la première fois de son histoire, s’apprête à découvrir ce week-end à Yaoundé. "Cette épreuve va nous permettre de nous confronter à un niveau international au sens très large, à des cultures de volley auxquelles nous ne sommes pas habitués, complètement différentes des cultures européennes. Cela doit nous servir d’électrochoc pour prendre conscience de ce qu’est le niveau international que nous visons à terme", poursuit le coach tricolore. Effectivement, après avoir attaqué la saison internationale par le Tournoi de qualification au Championnat du monde au Portugal (cinq défaites) puis disputé la Ligue Européenne (quatre victoires, deux défaites), et avant d’aller jouer les Universiades en août, l’équipe de France, lancée dans l’ambitieux projet Génération 2024, va se frotter pendant ce mois de juillet à des contextes et à des styles de jeu bien différents de ceux auxquels elle est habituée.
Le Venezuela (113e au classement mondial, à prendre avec des pincettes), l’Algérie (31e) et le Cameroun (19e) sont au programme de ce premier week-end (la France est 44e), le Cameroun encore, Trinidad-et-Tobago (38e) et l’Australie (43e) du week-end suivant à Port-of-Spain, avant un éventuel Final Four qui réunira les 22 et 23 juillet à Canberra (Australie) les quatre meilleures équipes (sur huit) du Groupe 3 (le World Grand Prix est constitué de trois groupes, 1, 2 et 3, dans l’ordre hiérarchique). Autant dire que pour les jeunes Bleues, dont l’expérience internationale se limite pour certaines aux deux premiers mois de cette saison, cette nouvelle compétition s’apparente à un saut dans l’inconnu. "C’est une première sur le Grand Prix, une première pour nous toutes d’aller en Afrique, c’est un gros challenge", reconnaît la pointue Lucille Gicquel, tandis que la nouvelle capitaine Juliette Fidon ajoute : "Je pense que nous allons avoir droit à de gros défis physiques, il faudra trouver des armes pour bloquer ça. C’est excitant de jouer cette compétition, on se dit qu’on va être comme les grands, on ne parle plus de petits déplacements, tout est plus gros !"
Reste que si le plaisir de la découverte est partagé par tous, joueuses et staff, l’équipe de France ne compte pas faire de la figuration sur cette épreuve qu’elle aborde avec ambition : "La qualification pour le Final Four, c’est le grand objectif, ce serait vraiment une très belle chose", confirme Félix André qui, pour ce premier week-end à Yaoundé, espère "deux victoires, histoire de rester sur les standards de la Ligue Européenne et de prolonger notre mois de juin qui a été dans une logique de progression". Et l’intéressé de poursuivre : "Nous avons travaillé sur des points pour améliorer le jeu de l’équipe, on va voir si on arrive à les mettre en place en compétition". Les adversaires ? "Je pense que le Cameroun et le Venezuela sont un peu au-dessus sur le papier. Le Cameroun est une équipe très physique, le Venezuela a un profil plus hybride, c’est une équipe qui manie bien la balle avec un jeu très dynamique et quelques beaux gabarits". Sur le papier, tout semble ouvert, reste désormais à se plonger dans le grand bain…
Le Venezuela (113e au classement mondial, à prendre avec des pincettes), l’Algérie (31e) et le Cameroun (19e) sont au programme de ce premier week-end (la France est 44e), le Cameroun encore, Trinidad-et-Tobago (38e) et l’Australie (43e) du week-end suivant à Port-of-Spain, avant un éventuel Final Four qui réunira les 22 et 23 juillet à Canberra (Australie) les quatre meilleures équipes (sur huit) du Groupe 3 (le World Grand Prix est constitué de trois groupes, 1, 2 et 3, dans l’ordre hiérarchique). Autant dire que pour les jeunes Bleues, dont l’expérience internationale se limite pour certaines aux deux premiers mois de cette saison, cette nouvelle compétition s’apparente à un saut dans l’inconnu. "C’est une première sur le Grand Prix, une première pour nous toutes d’aller en Afrique, c’est un gros challenge", reconnaît la pointue Lucille Gicquel, tandis que la nouvelle capitaine Juliette Fidon ajoute : "Je pense que nous allons avoir droit à de gros défis physiques, il faudra trouver des armes pour bloquer ça. C’est excitant de jouer cette compétition, on se dit qu’on va être comme les grands, on ne parle plus de petits déplacements, tout est plus gros !"
Reste que si le plaisir de la découverte est partagé par tous, joueuses et staff, l’équipe de France ne compte pas faire de la figuration sur cette épreuve qu’elle aborde avec ambition : "La qualification pour le Final Four, c’est le grand objectif, ce serait vraiment une très belle chose", confirme Félix André qui, pour ce premier week-end à Yaoundé, espère "deux victoires, histoire de rester sur les standards de la Ligue Européenne et de prolonger notre mois de juin qui a été dans une logique de progression". Et l’intéressé de poursuivre : "Nous avons travaillé sur des points pour améliorer le jeu de l’équipe, on va voir si on arrive à les mettre en place en compétition". Les adversaires ? "Je pense que le Cameroun et le Venezuela sont un peu au-dessus sur le papier. Le Cameroun est une équipe très physique, le Venezuela a un profil plus hybride, c’est une équipe qui manie bien la balle avec un jeu très dynamique et quelques beaux gabarits". Sur le papier, tout semble ouvert, reste désormais à se plonger dans le grand bain…