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03/07/2017
Final Six : Les Bleus en mission
Vainqueurs de la Ligue Mondiale en 2015, médaillés de bronze il y a un an, les joueurs de l’équipe de France, auteurs d’une phase de poules quasi-parfaite, abordent le Final Six de Curitiba avec l’ambition de décrocher un nouveau podium.
Les images sont encore bien ancrées dans leur tête : il y a deux ans, les Bleus de Laurent Tillie avaient offert au volley français le premier titre de son histoire. Alors qu’ils avaient abordé cette Ligue Mondiale à l’échelon inférieur, dans le Groupe 2, les Bleus remportaient la Ligue Mondiale à Rio sur les terres du grand favori et détenteur du record de victoires (neuf) dans la compétition, le Brésil. Un exploit majuscule que les acteurs de l’époque évoquent encore aujourd’hui avec des étoiles dans les yeux: "C’était une victoire un peu inattendue ! On arrivait de nulle part, se souvient le capitaine Benjamin Toniutti. On ne sait même pas comment on arrive à gagner le premier match contre le Brésil. On avait fait 30 heures de voyage deux jours avant on avait encore le décalage horaire dans les pattes". Avec un set arraché d’extrême justesse aux Etats-Unis synonyme de qualification pour les demi-finales face à la Pologne (3-2), le scénario de rêve s’achèvera sur un triomphe face à la Serbie en finale (3-0).
Deux ans plus tard et pour la troisième fois de suite, ce qui ne lui était jamais arrivé, la France dispute de nouveau le Final Six au Brésil, dans le cadre inhabituel de l’Arena da Baixada, le stade de football de Curitiba, (qui a accueilli des matchs de la Coupe du monde 2014).
Deux ans plus tard et pour la troisième fois de suite, ce qui ne lui était jamais arrivé, la France dispute de nouveau le Final Six au Brésil, dans le cadre inhabituel de l’Arena da Baixada, le stade de football de Curitiba, (qui a accueilli des matchs de la Coupe du monde 2014).
Mais avec cette fois un tout autre statut : car si les hommes de Laurent Tillie sont passés à côté de leur objectif olympique il y a un an, ils ont depuis leur triomphe de Rio en 2015 confirmé leur rang dans la hiérarchie mondiale. D’abord en décrochant le titre de champion d’Europe en octobre 2015, ensuite en enchaînant en 2016 qualification aux JO et médaille de bronze sur la Ligue Mondiale 2016. Ils réalisent, enfin, un début de saison 2017 tonitruant, avec une qualification directe pour le Championnat du monde 2018 (5 victoires 3 sets à 0) et le meilleur parcours des douze équipes du Groupe 1 engagées sur la phase de poules de la Ligue Mondiale (8 victoires, 1 défaite).
Le tout avec un effectif assez profondément renouvelé du fait des retraites et blessures. En l’absence d’Earvin Ngapeth, ménagé pour une blessure aux abdominaux, mais de retour à Curitiba, ou de Kevin Tillie, ce début de saison a confirmé la montée en puissance de Trévor Clevenot et Thibault Rossard mais également le retour en force d’un Julien Lyneel débarrassé de ses soucis physiques. Enfin, les Bleus peuvent compter sur la révélation Stephen Boyer (meilleur marqueur de la phase de poule) pour ce Final 6 où l’équipe de France s’affiche du coup comme une prétendante au podium, voire à la victoire. "Nous ne sommes pas rassasiés, confirme Benjamin Toniutti. On veut tout donner pour ramener encore une médaille au volley français."
Etats-Unis et Serbie au programme
Pour cela, il va d’abord falloir s’extraire d’une poule de trois composée des Etats-Unis, que les Bleus ont récemment battus à Pau (3-1), et de la Serbie, finaliste de la Ligue Mondiale en 2015 et victorieuse en 2016. Les deux premiers de la poule se qualifient pour les demi-finales. Les principaux dangers de ces deux équipes ? "Pour les Etats-Unis, c’est surtout le passeur Christenson qui fait la différence, répond Paolo Perrone, le scout italien des Bleus. C’est lui qui fait jouer le pointu Patch, les récep/attaquants Sander ou Defalco, il a en plus un très bon service. Quant à la Serbie, elle a de grandes individualités, notamment deux centraux énormes, Lisinac et Podrascanin. Mais elle a d'autres grands joueurs comme Atanasijevic, Ivovic, Petric et Kovacevic."
Bref, avec les stars du Brésil - champion olympique en titre, la Russie et le Canada de Stéphane Antiga, ce Final Six réunit ce qui se fait de mieux actuellement sur la planète volley. Pas de quoi cependant intimider une équipe de France qui, en quelques années, a réussi à battre tous ces prestigieux adversaires, faisant dire à Earvin Ngapeth : "On n’a peur de personne, on y va tête baissée." Le Final 6 se jouera en 2 poules de 3 et les deux meilleures équipes se qualifieront pour les demi-finales.
Le Goupe de la France (Groupe 1) :
Le Groupe 1 reste à 12 équipes : 11 qui avaient participé en 2016 (Argentine, Belgique, Brésil, Bulgarie, Etats-Unis, France, Iran, Italie, Pologne, Russie, Serbie) et le vainqueur 2016 du Groupe 2, le Canada
Le tout avec un effectif assez profondément renouvelé du fait des retraites et blessures. En l’absence d’Earvin Ngapeth, ménagé pour une blessure aux abdominaux, mais de retour à Curitiba, ou de Kevin Tillie, ce début de saison a confirmé la montée en puissance de Trévor Clevenot et Thibault Rossard mais également le retour en force d’un Julien Lyneel débarrassé de ses soucis physiques. Enfin, les Bleus peuvent compter sur la révélation Stephen Boyer (meilleur marqueur de la phase de poule) pour ce Final 6 où l’équipe de France s’affiche du coup comme une prétendante au podium, voire à la victoire. "Nous ne sommes pas rassasiés, confirme Benjamin Toniutti. On veut tout donner pour ramener encore une médaille au volley français."
Etats-Unis et Serbie au programme
Pour cela, il va d’abord falloir s’extraire d’une poule de trois composée des Etats-Unis, que les Bleus ont récemment battus à Pau (3-1), et de la Serbie, finaliste de la Ligue Mondiale en 2015 et victorieuse en 2016. Les deux premiers de la poule se qualifient pour les demi-finales. Les principaux dangers de ces deux équipes ? "Pour les Etats-Unis, c’est surtout le passeur Christenson qui fait la différence, répond Paolo Perrone, le scout italien des Bleus. C’est lui qui fait jouer le pointu Patch, les récep/attaquants Sander ou Defalco, il a en plus un très bon service. Quant à la Serbie, elle a de grandes individualités, notamment deux centraux énormes, Lisinac et Podrascanin. Mais elle a d'autres grands joueurs comme Atanasijevic, Ivovic, Petric et Kovacevic."
Bref, avec les stars du Brésil - champion olympique en titre, la Russie et le Canada de Stéphane Antiga, ce Final Six réunit ce qui se fait de mieux actuellement sur la planète volley. Pas de quoi cependant intimider une équipe de France qui, en quelques années, a réussi à battre tous ces prestigieux adversaires, faisant dire à Earvin Ngapeth : "On n’a peur de personne, on y va tête baissée." Le Final 6 se jouera en 2 poules de 3 et les deux meilleures équipes se qualifieront pour les demi-finales.
Le Goupe de la France (Groupe 1) :
Le Groupe 1 reste à 12 équipes : 11 qui avaient participé en 2016 (Argentine, Belgique, Brésil, Bulgarie, Etats-Unis, France, Iran, Italie, Pologne, Russie, Serbie) et le vainqueur 2016 du Groupe 2, le Canada
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