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Ajaccio conserve sa couronne
Après un premier set serré, le Gazélec a déroulé son jeu librement pour signer un doublé consécutif, en trois sets. (25-23, 25-20, 25-18)
La bataille en tribunes promettait un beau combat sur le terrain, mais les supporters en bleu et jaune ont vite baissé le volume. En même temps que la victoire s’éloignait de Nantes-Rezé et que le Gazélec imposait son rythme. Le premier set, le plus serré, s’est joué d’un bout à l’autre au coude à coude, mais les hommes de Martin Demar n’ont jamais réussi à passer devant. 14-14, 17-17, 23-23, 24-23. La sentence est tombée sur le retour direct claqué au-dessus du filet par Giorgios Petreas : 25-23 pour les Corses.

Tout en maitrise, le Gazélec a étouffé le NRMV lors du second set en s’assurant un écart de quatre points à partir de 10-10. Trop prudents au service, en réception aussi, les Nanto-Rezéens ne sont pas parvenus à débloquer le compteur. L’ex-Nantais Toafa Takaniko n'a pas facilité la tâche à son ancien club (2012-2013), en distribuant agilement les balles entre les deux attaquants serbes Jovica Simovski (17 points au total) et Nikola Mijailovic (18).

Les Nanto-Rezéens commencent fort la troisième manche jusqu’à ce que les « Gaziers » débutent leur « remontada ». À partir de là, l’ascendant des hommes de Frédéric Ferrandez sera définitif. Tout sourit à Ajaccio qui revient et prend le large (16-12). Et même si les Demar, père-fils, tentent de rassembler les troupes en assurant que tout n’est pas joué, le sort de Nantes-Rezé semble pourtant acté (19-13). Seppe Baetens, attendu sur le poste de réceptionneur-attaquant, ne sera jamais rentré dans la partie. Alors que Mijailovic continue son festival en alternant les attaques franches et petites diagonales (22-15), Georgios Petreas s’affirme au filet pour les derniers points. Un retour direct claqué dans les pieds de la défense pour offrir une première balle de match, puis une attaque au centre victorieuse pour confirmer la victoire (25-18).

Malgré un bon niveau de réception assuré par le jeune Jérémie Mouiel et les angles trouvés par Robin Overbeeke, Nantes-Rezé semble être passé à côté de la finale. La victoire en demi-finale contre Montpellier avait pourtant donné confiance aux hommes de Martin Demar. Le Gazélec a su conserver sa couronne en maitrise. Avec des confettis et des dizaines de drapeaux corses flottant dans l’air, les supporters ont organisé une véritable fête en tribune pour féliciter leurs champions. Cette victoire aligne le GFC Ajaccio VB au rang des clubs ayant réalisé un doublé consécutif en Coupe de France (Fréjus, Paris et Tours). La victoire corse est aussi celle de Jean-François Exiga, la cinquième d’affilée pour le libéro habitué des grands rendez-vous.

Jean-François EXIGA, libéro du GFC Ajaccio VB : "Le premier set était assez important. comme il l'est souvent dans les finales. On a fait un super deuxième set, on les a bien étouffés. Dans le troisième, ils nous mènent, puis Simovski fait une super série au service, c’est là qu’on gagne le match. Le public est magnifique. C’est un public qui aime la Coupe. Et nous aussi, on y tient beaucoup. C’est même plus important qu’une saison régulière parce que ça donne un titre et une qualification européenne." 

Martin DEMAR, entraîneur du Nantes-Rezé Métropole Volley : "Il y a beaucoup de regrets, on n’a pas réussi à poser notre niveau de jeu. La perte du premier set a été fatale. Ils sont plus expérimentés que nous qui étions tout le temps dans le doute. Ca s'est joué dans la tête". 

Jasper DIEFENBACH, central du Nantes-Rezé Métropole Volley : "C'est une grande déception. On n'a pas fait une bonne saison. Cette finale était l’occasion d’offrir quelque chose au club et aux supporters. Malgré tout, je suis fier pour l’équipe d’être arrivée ici après avoir battu Paris et Montpellier. Maintenant, il nous reste trois matchs pour rester en Ligue A."

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