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Autant dire que ces derniers ne seront pas vraiment dépaysés lors de cette phase de poules, ils seront également en connaissance de cause avec cette formation belge que l’équipe de France a affrontée en juin dernier en Ligue Mondiale (rocambolesque défaite 2-3 en Australie, victoire 3-0 à Nancy), ce qui sera d'ailleurs encore le cas lors de l’édition 2017 de cette même Ligue Mondiale, puisque les partenaires d’Earvin Ngapeth iront défier chez eux ceux de Gert Van Walle lors du dernier groupe de la phase de poules le week-end du 16 au 18 juin.
Les autres adversaires de la France seront les Pays-Bas, grand nom du volley-ball mondial, champion olympique et vainqueur de la Ligue Mondiale en 1996, champion d’Europe en 1997, mais qui court depuis le début du 21e siècle derrière sa splendeur passée (10e au classement européen), et la Turquie, que les Bleus auront, comme la Belgique, déjà affrontée auparavant, puisque cette formation fait partie de leur groupe de qualification pour le Championnat du monde 2018, les matchs de ce TQCM, organisé en France, ayant lieu du 23 au 28 mai. "Il faudra s’en méfier, c’est une équipe qui monte au ranking européen (n°15), ce ne sera pas une partie de plaisir", disait Laurent Tillie après le tirage au sort fin octobre. Bref, c’est une poule assez compacte qui attend l’équipe de France, à charge pour elle de tenter de terminer première pour se qualifier directement pour les quarts de finale de la compétition.
La réaction de Laurent Tillie, sélectionneur de l'équipe de France : "Cette poule est très homogène et sera intéressante à jouer. Nous allons retrouver la Belgique, qui nous a battus et que nous avons battue cette année en Ligue Mondiale, c'est une équipe physique qui progresse chaque année. Elle s'appuie sur une bonne relation passeur/pointu, deux centraux solides au bloc et des réceptionneurs-attaquants puissants à l'instar de Sam Deroo. C'est une belle équipe qui est un peu notre bête noire, il faudra la prendre avec des pincettes. Les Pays-Bas aussi, c'est physique, il y a une nouvelle génération de joueurs puissants en attaque. Enfin la Turquie, que nous retrouverons après l'avoir jouée pour la qualification au Championnat du monde, je constate au regard des statistiques de ses joueurs dans le championnat turc qu'elle possède deux-trois grosses individualités dont il faudra se méfier."
Les quatre poules :
Poule A (Gdansk) : Pologne Serbie, Finlande, Estonie.
Poule B (Szczecin) : Italie, Allemagne, Slovaquie, République tchèque.
Poule C (Cracovie) : Russie, Bulgarie, Slovénie, Espagne.
Poule D (Katowice) : France, Belgique, Pays-Bas, Turquie.