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16/08/2016
Earvin Ngapeth : « On va repartir »
Auteur A.C., à Rio
Battu, pas abattu. S'il est évidemment très déçu de l'élimination de l'équipe de France dès la phase de poule des Jeux Olympiques, Earvin Ngapeth estime que les Bleus ont pris de l'expérience pour plus tard.
Earvin, vous êtes éliminés, après pourtant un gros match…
C’est ça, les Jeux : faire un gros match ne suffit pas. On savait que l’expérience olympique allait nous manquer, ce soir on l’a vu : au niveau du fond de jeu, on joue mieux qu’eux, sauf au service, mais quand on arrive à 20 points, dans les moments importants, on voit que les équipes qui ont l’habitude des Jeux sont là, alors que nous, on est moins sereins, on a perdu sur ça. Mais bon, les regrets ne sont pas aujourd’hui, ils sont sur le premier match contre les Italiens, on a fait un non-match. En gagnant ce match, on aurait pu se mettre à l’abri plus rapidement. Ce soir, on a tout donné, mais on est tombés contre une équipe qui, je pense, sera championne olympique.

Avez-vous été gênés par l’ambiance de ce Maracazinho tout acquis à vos adversaires ?
Non, on commence à avoir l’habitude des ambiances comme ça. Au championnat d’Europe (en 2015), on a joué contre les Italiens et les Bulgares chez eux, et on avait aussi affronté les Brésiliens chez eux l’année dernière, donc non, ça ne nous a pas perturbé, au contraire, ça nous a aidé à rester concentrés et ensemble. Mais il nous a manqué un peu de folie offensivement, sur les balles hautes, on n’a pas réussi à faire les points pour conclure les sets.

Cette élimination est-elle cruelle dans la mesure où vous veniez chercher une médaille ?
C’est cruel, oui et non. C’est dommage, parce qu’on était dans un gros groupe, je pense que si on est dans l’autre groupe, on sort. Mais tant pis, c’est le sport, on a un groupe très jeune, on va repartir pour quatre ans et dans quatre ans, on ira la chercher, cette médaille.

Trouverez-vous la force de rebondir ?
Oui, on voit que le Brésil n’a pas non plus un groupe très très vieux, mais ils ont déjà fait les Jeux. Un joueur comme Bruno, leur passeur, dispute ses troisièmes Jeux, donc ils connaissent ces ambiances, ces gros rendez-vous, nous, on les découvre, mais ça nous forge. Ce qui est clair, c’est que ce match, on a déjà envie de le rejouer. On est déçus, parce que c’est fini, alors qu’on avait de grosses espérances, mais on va retourner bosser pendant quatre ans.