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20/10/2016
Oriane Amalric: «Un peu plus de pression»
Invitée surprise de l’équipe de France cet été, à la suite de la retraite de Tiphaine Sevin, puis propulsée passeuse titulaire, Oriane Amalric, 26 ans, souhaite conforter son nouveau statut. La joueuse d’Evreux est consciente que cela passera par de belles performances en Ligue A Féminine qui débute ce week-end.
A quelques jours de la reprise du Championnat, où en est Evreux ?
Tout d’abord, nous sommes trois joueuses à être rentrées de sélection il n’y a pas longtemps. L’équipe a eu du mal sur les premiers matchs de préparation et puis, même avec nous, on a fait une tournée en Belgique qui ne s’est pas super bien passée. Le dernier match, contre Nantes (défaite 1-3, ndlr), a plutôt été mieux, donc on peut dire que nous sommes mieux qu’il y a quinze jours.

Quelles sont les ambitions du club cette saison ?
Le maintien, déjà. Après, si on peut accrocher une place en play-offs… Mais en premier, le maintien. On sait que de toute façon, ça va être compliqué de voir plus haut.

Est-ce un handicap de rentrer tard de sélection ? Cela perturbe vos repères collectifs ?
Non, car il y a plusieurs filles de la saison dernière qui sont restées. Après, franchement, ça revient très vite. Il y a encore du travail, mais ce n’est vraiment pas catastrophique.

Vous allez de nouveau évoluer avec Juliette Fidon, côtoyée à Albi et en équipe de France… C’est important pour vous d’être entourée de joueuses que vous connaissez ?
Oui, sur le terrain c’est toujours un plus. Vu que nous savons à l’avance que nous allons avoir une saison compliquée, c’est mieux de jouer avec des filles avec qui on s’entend bien, sur qui on peut compter. C’est important.

"L’équipe de France, on y pense toujours un peu, mais bon, j’étais en deuxième division…"

Pour revenir sur l’équipe de France, pouvez-vous nous raconter cette ascension impressionnante de ces derniers mois ?
L’équipe de France, on y pense toujours un peu, mais bon, j’étais en deuxième division... Je ne pensais donc pas être appelée, même si je savais que j’étais dans la liste des trente. Puis finalement Tiphaine a arrêté et j’ai été appelée mi-juillet. Je ne connaissais que la moitié des filles, ce qui n’est pas beaucoup, et je ne connaissais pas du tout le staff. Je suis arrivée sans trop de pression, sans me poser de questions. J’ai fait ce que je savais faire et ça a marché.

Plutôt bien en effet, puisque vous êtes devenue titulaire à la passe. Comment avez-vous vécu ce changement de statut ?
J’ai eu un peu plus de pression d’un coup (rires). Mais les filles à côté m’ont bien aidée, ça s’est plutôt bien passé, même si nous n’avons pas eu les résultats attendus (les Bleues ne se sont pas qualifiées pour le Championnat d’Europe 2017 à l’issue du TQCE aller-retour à Bordeaux et Anvers, ndlr).

Quel bilan avez-vous tiré de ce tournoi de qualification, où vous avez terminé sur une meilleure note en Belgique ?
Oui, nous terminons sur une meilleure note, mais il n’y a pas la qualif’ au bout, ce qui était l’objectif principal…

Et à titre individuel, qu’avez-vous pensé de vos prestations ?
(Après un temps d’hésitation). Plutôt satisfaite du premier tournoi à Bordeaux, un peu moins de celui en Belgique. C’étaient mes premières sélections, donc forcément un moment plutôt compliqué, avec l'enjeu, avec la pression. Mais dans l’ensemble, je suis contente.

Quels sont les points sur lesquels vous devez vous améliorer pour poursuivre l’aventure avec les Bleues ?
Ça va être sur la saison qui arrive, ma seconde seulement en Ligue A. J’ai déjà joué une saison à ce niveau il y a quatre ans, avec Albi. Il va falloir que je joue un rôle important dans l'équipe, je dois m’améliorer dans tous les domaines et après, on verra si je suis encore appelée.