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15/09/2016
Alexandra Rochelle: « Indispensable pour le futur »
A la veille de l'entrée en lice de l'équipe de France au Tournoi de Qualification pour le Championnat d'Europe (TQCE), à Bordeaux, la libero Alexandra Rochelle fait le point sur les ambitions des Bleues avant ce rendez-vous capital.
Alexandra, voilà enfin le grand moment de votre été avec ce Tournoi de Qualification pour le Championnat d'Europe 2017...
Oui, on sent que la pression monte petit à petit, que les matchs arrivent. Cela fait un mois et demi que l'on se prépare, depuis début aout. On a eu chaud, on en a bavé, on a souffert, mais on a bien travaillé. On a fait une bonne préparation, maintenant, nous avons vraiment hâte que le tournoi démarre.

La préparation n'a pas été simple, avec des blessées, et un groupe avec de très jeunes joueuses...
Oui, il y a eu quelques blessées, mais pas énormément non plus. C'étaient surtout des petites blessures, c'est normal, avec des joueuses mises au repos et qui ont pu revenir plus tard. Après, oui, il y a des joueuses nouvelles, mais ça renforce l'équipe. Et je pense que nous sommes prêtes pour ce tournoi.

Parlons de ce TQCE. Le gros morceau, tout le monde est d'accord, c'est la Belgique ?
C'est évident. C'est sans doute l'équipe la plus forte, et en plus, nous allons les jouer dès le premier match. Mais nous n'avons pas peur. Nous allons jouer le match à fond, nous allons nous battre. Si ça passe, c'est super. Si ça ne passe pas, il y aura d'autres matchs derrière. Ce sont elles qui auront la pression, nous, on va jouer notre carte à fond.

Ensuite, la Bosnie et l'Espagne semblent plus dans vos cordes... 
Oui, c'est sûr. La Bosnie, c'est le genre d'équipe contre qui nous devons afficher notre supériorité. C'est un match que l'on doit gagner absolument. Mais attention, c'est une bonne équipe, il ne faut surtout pas croire que c'est gagné d'avance, que ce sera facile de les battre, et ne penser qu'au match de dimanche contre l'Espagne. Ensuite, l'Espagne, on les connaît bien. Nous les avons jouées deux fois en Ligue Européenne, en juin, nous avons perdu 3-2 là-bas et a gagné 3-2 chez nous. Ça avait été des gros matchs à chaque fois.

Vous avez progressé depuis ces deux rencontres ?
Ah oui, clairement ! Déjà, nous n'avons pas les mêmes joueuses, pas le même système. Il y a eu des changements dans l'équipe (Maëva Orlé a ainsi été replacée au centre, Clémentine Druenne à la pointe, ndlr). Je pense que nous sommes plus fortes comme cela.

"Il faut se confronter aux meilleures équipes"

Votre objectif, cela reste la première place ?
Oui, ce sera difficile, il faudra battre la Belgique. Mais si on peut le faire, on ne va pas s'en priver. Le minimum, c'est évidemment la deuxième place mais, franchement, on n'a pas envie d'aller jouer un barrage. On va tout faire pour éviter cela.

Ce qui n'est pas évident, c'est que l'équipe est en construction ou en reconstruction, mais elle doit performer dès maintenant pour aller à l'Euro...
C'est l'objectif qui est fixé. Pour le secteur féminin, c'est indispensable pour le futur d'aller à l'Euro, pour l'avenir de cette équipe. Il faut qu'on joue des matchs contre les grandes équipes, qu'on joue les grands tournois, il n'y a que comme cela que nous pourrons progresser et voir ce qu'il nous manque pour aller au plus haut niveau. C'est le seul moyen. Il faut se confronter aux meilleures.

Vous faites partie des anciennes de ce groupe, comment jugez-vous le niveau de cette nouvelle génération ?
Il y a de bonnes joueuses, c'est clair. Il y a déjà Helena Cazaute (18 ans, réceptionneuse-attaquante), qui est le genre de joueuses qu'on ne voit qu'une fois par génération. Et il y a aussi Juliette Fidon (19 ans, réceptionneuse-attaquante) ou encore Lucille Gicquel (18 ans, pointue), qui n'est pas avec nous. Il y a du potentiel !

En tant que joueuse d'expérience, Magali Magail vous demande-t-elle un rôle particulier auprès des plus jeunes ?
Oui, mais il n'y a pas que moi, et c'est quelque chose qui se fait assez naturellement. C'est normal de donner des conseils quand on le peut.