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18/06/2016
La France réitère face à l’Australie
Pour ce deuxième match de Ligue Mondiale, Laurent Tillie a choisi d’aligner son «deuxième six » qui a complètement maîtrisé la partie ce 18 juin à Sydney. Il ne leur a suffit que d’1h13 de jeu pour assommer les Australiens 3-0 (25-14 ; 25-18 ; 25-21). Un temps record, encore plus impressionnant que le match de la vieille, lors duquel les titulaires ont expédié l’Italie 3-0 en moins d’une heure trente de jeu.
« Ce qu’on voulait surtout c’était effacer le Japon. Cette défaite on l’a toujours en travers de la gorge. Même après la qualification, on ne l’a pas bien vécu et on avait entendu des choses qui nous ont un peu « gonflé », pas dans l’équipe mais plutôt à l’extérieur. On avait à cœur de gagner, et par la même occasion on a permis aux titulaires de se reposer », avoue l’ex-capitaine des Bleus Pierre Pujol. Attendue au tournant après un 3-0 décevant face aux Japonais au lendemain de la qualification olympique à Tokyo il y a quinze jours, la bande des « shampouineuses » a fait table rase de cette contre-performance en maîtrisant des Australiens à domicile du début à la fin du match. « À Tokyo on manquait beaucoup de rythme, on s’entraînait très peu, on ne jouait pas. Après dix jours de banc, et la phase de décompression de la qualification la vieille, forcément c’était compliqué. On jouait en plus devant dix mille personnes et face à des Japonais au meilleur de leur volley, c’était une espèce de mauvais cocktail», se rappelle Trevor Clévenot
À coup de solides défenses, 38 au total et de séries de services impressionnantes (19 services pour le central Horacio d’Almeida et 16, dont deux aces, pour le pointu Thibault Rossard), les Bleus ont verrouillé le jeu des Australiens, plutôt cogneurs et déjà dépités par l’attaque fine et intelligente à la française. Si les deux cadets de l’équipe, Thibault Rossard et Trevor Clévenot ont signé chacun 13 points à l’attaque, les centraux Franck Lafitte et Horacio d’Almeida, efficaces au bloc (7 à eux deux), ont également répondu présent offensivement. « Si j’ai vite trouvé ma place dans la vie de l’équipe, sur le terrain, c’était un peu plus délicat. Aujourd’hui la relation avec Pierre (Pujol) a beaucoup évolué, apprécie le futur central Cannois, je me sens vraiment plus libéré, on a gagné beaucoup de confiance. C’est vraiment agréable de jouer dans une telle équipe, la motivation et le plaisir viennent naturellement, sur et en dehors du terrain. » L’autre bonne nouvelle c’est le retour de l’attaquant-réceptionneur Julien Lyneel qui a largement tenu son rôle, aussi bien sur le jeu arrière qu’offensif : « Ça fait vraiment du bien de pouvoir retrouver l’équipe et le terrain, surtout quand j’ai l’occasion de m’exprimer comme ce soir. Physiquement, j’ai retrouvé des sensations, je travaille bien en musculation. J’ai encore besoin de retrouver les rythmes de jeu sur quelques échanges. Mais cela est normal, ca fait un moment que je n’avais pas joué à un tel niveau de compétition. Le gros point positif c’est qu’après un match joué à 100% je n’ai aucune douleur. »
Si, hier, à l’issue de la victoire contre l’Italie, les titulaires ont tenu à rappeler leur soulagement d’être enfin qualifiés aux Jeux pour justifier leur réussite sur le terrain, la musique n’est pas la même du côté des remplaçants. « Le soulagement de la qualification ? Il nous a plutôt desservi au Japon ! Il y a surtout le fait que, si 6/7 joueurs, notamment les titulaires, sont sûrs d’aller aux Jeux, pour le reste du groupe rien n’est acquis. La sélection n’étant pas encore arrêtée, quand on a l’occasion de jouer, il vaut mieux ne pas se louper ! », analyse le passeur Pierre Pujol. À Rio, la formation française ne comptera que douze joueurs.
Mais en attendant, Laurent Tillie a félicité ses « guys » et tout particulièrement les remplaçants qui ont « fait le taff et avec la manière ! ». Pour autant, pas de répit pour les Français : « Le match de demain est à jouer à fond, on vise la première place ! ».
Malgré le rythme de cette compétition qui peut sembler interminable et son format peu lisible (3 week-ends à trois matches avant le Final Six à Cracovie), le staff sait motiver ses Bleus pour le troisième et dernier match au Parc Olympique de Sydney. En effet, en cas de nette victoire contre la Belgique, demain à 12h40 heure locale et 4h40 heure française, les Français pourraient occuper la première place du Groupe 1.
À coup de solides défenses, 38 au total et de séries de services impressionnantes (19 services pour le central Horacio d’Almeida et 16, dont deux aces, pour le pointu Thibault Rossard), les Bleus ont verrouillé le jeu des Australiens, plutôt cogneurs et déjà dépités par l’attaque fine et intelligente à la française. Si les deux cadets de l’équipe, Thibault Rossard et Trevor Clévenot ont signé chacun 13 points à l’attaque, les centraux Franck Lafitte et Horacio d’Almeida, efficaces au bloc (7 à eux deux), ont également répondu présent offensivement. « Si j’ai vite trouvé ma place dans la vie de l’équipe, sur le terrain, c’était un peu plus délicat. Aujourd’hui la relation avec Pierre (Pujol) a beaucoup évolué, apprécie le futur central Cannois, je me sens vraiment plus libéré, on a gagné beaucoup de confiance. C’est vraiment agréable de jouer dans une telle équipe, la motivation et le plaisir viennent naturellement, sur et en dehors du terrain. » L’autre bonne nouvelle c’est le retour de l’attaquant-réceptionneur Julien Lyneel qui a largement tenu son rôle, aussi bien sur le jeu arrière qu’offensif : « Ça fait vraiment du bien de pouvoir retrouver l’équipe et le terrain, surtout quand j’ai l’occasion de m’exprimer comme ce soir. Physiquement, j’ai retrouvé des sensations, je travaille bien en musculation. J’ai encore besoin de retrouver les rythmes de jeu sur quelques échanges. Mais cela est normal, ca fait un moment que je n’avais pas joué à un tel niveau de compétition. Le gros point positif c’est qu’après un match joué à 100% je n’ai aucune douleur. »
Si, hier, à l’issue de la victoire contre l’Italie, les titulaires ont tenu à rappeler leur soulagement d’être enfin qualifiés aux Jeux pour justifier leur réussite sur le terrain, la musique n’est pas la même du côté des remplaçants. « Le soulagement de la qualification ? Il nous a plutôt desservi au Japon ! Il y a surtout le fait que, si 6/7 joueurs, notamment les titulaires, sont sûrs d’aller aux Jeux, pour le reste du groupe rien n’est acquis. La sélection n’étant pas encore arrêtée, quand on a l’occasion de jouer, il vaut mieux ne pas se louper ! », analyse le passeur Pierre Pujol. À Rio, la formation française ne comptera que douze joueurs.
Mais en attendant, Laurent Tillie a félicité ses « guys » et tout particulièrement les remplaçants qui ont « fait le taff et avec la manière ! ». Pour autant, pas de répit pour les Français : « Le match de demain est à jouer à fond, on vise la première place ! ».
Malgré le rythme de cette compétition qui peut sembler interminable et son format peu lisible (3 week-ends à trois matches avant le Final Six à Cracovie), le staff sait motiver ses Bleus pour le troisième et dernier match au Parc Olympique de Sydney. En effet, en cas de nette victoire contre la Belgique, demain à 12h40 heure locale et 4h40 heure française, les Français pourraient occuper la première place du Groupe 1.