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16/07/2016
Le Brésil prive la France de finale
Tenante du titre, la France ne disputera pas une deuxième finale de Ligue Mondiale consécutive : les Bleus se sont inclinés samedi en demi-finale à Cracovie face au Brésil au terme d’un match accroché (16-25, 25-23, 26-28, 31-33). Ils affronteront dimanche à 17h30 l’Italie pour la 3e place.
Ce Final Six de Ligue Mondiale aura décidément été marqué du sceau du rebondissement pour l’équipe de France. Après un premier match d’abord maîtrisé puis perdu face à la Pologne (2-3), un deuxième vendredi contre la Serbie arraché au tie-break (3-2), la formation de Laurent Tillie a encore offert un scénario renversant samedi en demi-finale contre le Brésil.
Et si elle s’est finalement inclinée en quatre manches, comme à Nancy début juillet, elle pourra regretter son quatrième set qui l’a vue se détacher de six points (16-10) avant d’encaisser un terrible 0-10 qui a remis les hommes de Bernardo Rezende dans le coup. Malgré cela, les Bleus ont réussi à se procurer trois balles de set, ils ont finalement cédé sur la quatrième balle de match adverse (31-33) et donc abandonné leur titre conquis l’an dernier à Rio.
Nul doute qu’au moment de retrouver ce Brésil dans son Maracanazinho le 15 août pour leur dernier match de poule des Jeux Olympiques, les Français auront à cœur d’effacer ce revers qui leur restera en travers de la gorge. Reste qu’ils devront le digérer le plus vite possible et même dès dimanche pour disputer la troisième place à l’Italie et décrocher une médaille de bronze inédite pour une équipe de France depuis que la Ligue Mondiale existe.
Série contre série...
Le scénario de ce France-Brésil aura en tout cas une fois de plus réservé son lot de renversements, avec un premier set largement à l’avantage des Sud-Américains, qui ont constamment fait la course en tête (16-25), un beau mano a mano dans le deuxième, avec les Tricolores aux commandes (13-7), puis rejoints (14-16) sous l’impulsion d’un Mauricio Souza devenu inarrêtable au block (5 blocks jusqu’à sa sortie sur blessure dans le troisième set), les Bleus faisant finalement la différence dans le money-time grâce à Lyneel, Le Roux et Rouzier à la conclusion (25-23) pour son 14e point du match (sur 27 au total).
Le Roux frappe d’entrée de troisième manche en alignant à lui tout seul trois points de suite dont deux aces (3-0), les Français virent à 8-4 au premier temps mort technique, se mettent en position de force au moment d’attaquer le money-time (20-17), mais les Brésiliens reviennent encore (21-21) et prennent le side-out pour s’offrir cette troisième manche sur leur quatrième opportunité grâce à un Lucas percutant au centre (26-28).
Voilà les partenaires de Benjamin Toniutti de nouveau obligés de courir derrière le score, ils le font parfaitement (16-10) après six points consécutifs sur le service d'un Ngapeth au four et au moulin (15 points au total), jusqu’à cette incroyable série au service d’Eder, le remplaçant de Mauricio Souza, qui finit par les faire sortir du match, d’autant que le pointu Wallace termine la partie en trombe (29 points). A l’arrivée, beaucoup de regrets donc pour ces Bleus qui avaient les moyens de bousculer davantage les Brésiliens. Ces derniers tenteront dimanche face à la Serbie de remporter la Ligue Mondiale pour la 10e fois, la première depuis 2010. La France retrouvera l'Italie (son premier adversaire des JO) qu'elle avait dominée 3-0 en juin à Sydney en ouverture de sa Ligue Mondiale.
Et si elle s’est finalement inclinée en quatre manches, comme à Nancy début juillet, elle pourra regretter son quatrième set qui l’a vue se détacher de six points (16-10) avant d’encaisser un terrible 0-10 qui a remis les hommes de Bernardo Rezende dans le coup. Malgré cela, les Bleus ont réussi à se procurer trois balles de set, ils ont finalement cédé sur la quatrième balle de match adverse (31-33) et donc abandonné leur titre conquis l’an dernier à Rio.
Nul doute qu’au moment de retrouver ce Brésil dans son Maracanazinho le 15 août pour leur dernier match de poule des Jeux Olympiques, les Français auront à cœur d’effacer ce revers qui leur restera en travers de la gorge. Reste qu’ils devront le digérer le plus vite possible et même dès dimanche pour disputer la troisième place à l’Italie et décrocher une médaille de bronze inédite pour une équipe de France depuis que la Ligue Mondiale existe.
Série contre série...
Le scénario de ce France-Brésil aura en tout cas une fois de plus réservé son lot de renversements, avec un premier set largement à l’avantage des Sud-Américains, qui ont constamment fait la course en tête (16-25), un beau mano a mano dans le deuxième, avec les Tricolores aux commandes (13-7), puis rejoints (14-16) sous l’impulsion d’un Mauricio Souza devenu inarrêtable au block (5 blocks jusqu’à sa sortie sur blessure dans le troisième set), les Bleus faisant finalement la différence dans le money-time grâce à Lyneel, Le Roux et Rouzier à la conclusion (25-23) pour son 14e point du match (sur 27 au total).
Le Roux frappe d’entrée de troisième manche en alignant à lui tout seul trois points de suite dont deux aces (3-0), les Français virent à 8-4 au premier temps mort technique, se mettent en position de force au moment d’attaquer le money-time (20-17), mais les Brésiliens reviennent encore (21-21) et prennent le side-out pour s’offrir cette troisième manche sur leur quatrième opportunité grâce à un Lucas percutant au centre (26-28).
Voilà les partenaires de Benjamin Toniutti de nouveau obligés de courir derrière le score, ils le font parfaitement (16-10) après six points consécutifs sur le service d'un Ngapeth au four et au moulin (15 points au total), jusqu’à cette incroyable série au service d’Eder, le remplaçant de Mauricio Souza, qui finit par les faire sortir du match, d’autant que le pointu Wallace termine la partie en trombe (29 points). A l’arrivée, beaucoup de regrets donc pour ces Bleus qui avaient les moyens de bousculer davantage les Brésiliens. Ces derniers tenteront dimanche face à la Serbie de remporter la Ligue Mondiale pour la 10e fois, la première depuis 2010. La France retrouvera l'Italie (son premier adversaire des JO) qu'elle avait dominée 3-0 en juin à Sydney en ouverture de sa Ligue Mondiale.
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