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L’année dernière, leur deuxième match de poule face aux Etats-Unis avait failli les renvoyer à la maison avant les demi-finales, cette année, la qualification pour le dernier carré s’est encore jouée à rien du tout, mais cette équipe de France, même fatiguée, même privée de Kevin Tillie, qui soigne son genou, a encore fait étalage de son talent et de sa farouche volonté de ne jamais rien lâcher qui finit même par étonner le sélectionneur Laurent Tillie.
Un sélectionneur qui a dû apprécier l’entame de ses joueurs face à une équipe serbe déjà qualifiée au coup d’envoi avec deux scénarios assez identiques sur les deux premiers sets, à savoir un démarrage en mode diesel, une égalisation à 14-14 avant un gros coup d’accélérateur, signé Nicolas Maréchal dans la première manche (six points de rang sur son service pour passer de 16-16 à 22-16), Kevin Le Roux dans le second, conclu par... Nicolas Maréchal d’un nouvel ace (25-19), le sixième tricolore du match (pour un total de 9).
Le contre décisif de Toniutti...
On croit vivre exactement la même histoire dans le troisième set, lorsque les partenaires d’Antonin Rouzier, meilleur marqueur du match (22 points), prennent l’avantage à 20-19 après avoir été menés de quatre points (12-16), mais le block serbe, de plus en plus performant (16 au total contre 7 à la France), sous l’impulsion de Srecko Lisinac (7 sur ses 17 points) et de Dragan Stankovic (5 sur 12), empêche la France de conclure (24-26). Galvanisés par le gain du set, les partenaires d’Uros Kovacevic (17 points) enchaînent et se détachent après trois blocks de rang de Lisinac (8-14), Stankovic, toujours en contre, permettant à la Serbie de revenir à deux manches partout et de s’offrir la première place de la poule J1 (19-25).
Les Bleus sont au bord du précipice, mais comme souvent depuis un an, c’est au moment où les croit perdus qu’ils vont chercher au fond d’eux-mêmes les ressources pour ne pas couler, portés par leurs leaders Ngapeth (20 points), Toniutti, auteur d’un block décisif dans le tie-break (11-9) et Rouzier, mais aussi par un Franck Lafitte toujours aussi précieux avec sa rage de vaincre quand le match se tend. Un ultime contre transforme ce court avantage en victoire (15-12), les Français peuvent jubiler, ils éliminent la Pologne chez elle et poursuivent leur aventure. La suite aura lieu dès samedi à 20h30 dans la même Tauron Arena de Cracovie face au Brésil, qui a terminé premier de la poule K1 (deux victoires 3-0 face à l'Italie et 3-2 contre les Etats-Unis), l'autre demi-finale mettant aux prises la Serbie à l'Italie.