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31/05/2016
TQO : La France repart de l’avant
Au surlendemain de sa défaite face à la Pologne (2-3), l’équipe de France s’est bien reprise mardi à Tokyo en battant l’Iran en trois manches (25-20, 25-18, 25-22) au terme d’une prestation solide. Une performance à confirmer mercredi contre l’Australie.
Du travail bien fait ! Consciente de jouer gros sur ce troisième match du TQO de Tokyo face à l’Iran, qui occupait la première place au classement après deux journées, l’équipe de France a parfaitement négocié ce tournant, en livrant une partie sérieuse qui lui permet de se positionner idéalement avec 7 points en trois rencontres. Contre une équipe qu’ils avaient battue deux fois en match de préparation mi-mai, les protégés de Laurent Tillie ont quasiment toujours fait la course en tête et, contrairement au scénario de leur affrontement face à la Pologne dimanche, ils ont su réagir au troisième set lorsque leur rival s’est un moment détaché, grâce notamment à Antonin Rouzier, décisif sur la fin (18 points en tout, à 16 sur 24 en attaque) et à un Jenia Grebennikov impeccable en défense.
"Avant le match, j’ai dit aux joueurs que c’était à ceux qui se sentaient bien de tirer l’équipe. Il ne faut pas que ce soient toujours Earvin (Ngapeth) et Benjamin (Toniutti), il faut arriver à changer les repères", se félicitera après coup Laurent Tillie, qui confie avoir douté de la participation au match du passeur et capitaine des Bleus, victime de douleurs au dos. Ce dernier a finalement (bien) tenu sa place, servant dans un fauteuil Rouzier, donc, mais aussi Kevin Tillie, une nouvelle fois auteur d’une grosse prestation (12 points), tandis que le block tricolore, avec notamment Nicolas Le Goff et Kevin Le Roux (3 chacun), s’est montré supérieur à celui de son adversaire (11-2).
Laurent Tillie: "Cette victoire nous redonne du baume au cœur"
De suspense, il y en a finalement peu eu, avec un premier set qui bascule lorsque les Bleus, en rouge pour l’occasion, passent de 7-9 à 10-9, avance qu’ils creusent petit à petit pour s’imposer 25-20. La deuxième manche est encore plus favorable, la France se détachant d’entrée (6-3) avant de s'envoler inéluctablement (16-11, 22-15, 25-18). Avec deux sets d’avance, les champions d’Europe se font une petite frayeur en se retrouvant menés dans le troisième (8-12), mais cette fois, ils prennent leur destin en main et passent en tête grâce à Rouzier et Le Goff, avant de conclure par Tillie (25-22), au grand soulagement de son père et sélectionneur: "C’était encore un match couperet, il nous en reste quatre. Nous avons pris un sacré coup sur la tête après la défaite contre la Pologne, nous avons fait deux réunions lundi pour débriefer sereinement. Ce tournoi est dur et long. Nous sommes soulagés d’avoir gagné, sinon nous aurions vraiment eu le couteau sous la gorge, cela aurait été embêtant."
Surtout les Bleus ont su rebondir après la désillusion polonaise, ce que soulignait après le match Antonin Rouzier: "Nous avons retrouvé l’agressivité qui nous a manqué jusque-là. Nous avions beaucoup de tension sur les deux premiers matches, nous n’étions pas dans notre état d’esprit normal, il y avait beaucoup de doutes car nous n’arrivions pas à créer le jeu que nous voulions. Là, nous avons fait le job, les bonnes actions aux bons moments, nous avons joué avec plaisir et sans crispation. Nous gagnons 3-0 avec l’attitude et l’agressivité, continuons comme ça !" Il faudra effectivement continuer comme ça lors des deux prochains matches, mercredi contre l’Australie (5h45, en direct sur L’Equipe 21) et jeudi face au Canada (3h), deux rendez-vous qui pourraient permettre aux Bleus de faire un grand pas vers Rio.
"Cette victoire nous redonne du baume au cœur et une bouffée d’oxygène avant ces deux matches très importants contre l’Australie et le Canada, où il va falloir avoir beaucoup de patience et gérer sa frustration face aux «animaux» que sont les pointus australien Edgar et canadien Schmitt. Il fallait être bien dans nos têtes pour bien aborder ces matches, on va aller chercher ces victoires", conclut Laurent Tillie.
"Avant le match, j’ai dit aux joueurs que c’était à ceux qui se sentaient bien de tirer l’équipe. Il ne faut pas que ce soient toujours Earvin (Ngapeth) et Benjamin (Toniutti), il faut arriver à changer les repères", se félicitera après coup Laurent Tillie, qui confie avoir douté de la participation au match du passeur et capitaine des Bleus, victime de douleurs au dos. Ce dernier a finalement (bien) tenu sa place, servant dans un fauteuil Rouzier, donc, mais aussi Kevin Tillie, une nouvelle fois auteur d’une grosse prestation (12 points), tandis que le block tricolore, avec notamment Nicolas Le Goff et Kevin Le Roux (3 chacun), s’est montré supérieur à celui de son adversaire (11-2).
Laurent Tillie: "Cette victoire nous redonne du baume au cœur"
De suspense, il y en a finalement peu eu, avec un premier set qui bascule lorsque les Bleus, en rouge pour l’occasion, passent de 7-9 à 10-9, avance qu’ils creusent petit à petit pour s’imposer 25-20. La deuxième manche est encore plus favorable, la France se détachant d’entrée (6-3) avant de s'envoler inéluctablement (16-11, 22-15, 25-18). Avec deux sets d’avance, les champions d’Europe se font une petite frayeur en se retrouvant menés dans le troisième (8-12), mais cette fois, ils prennent leur destin en main et passent en tête grâce à Rouzier et Le Goff, avant de conclure par Tillie (25-22), au grand soulagement de son père et sélectionneur: "C’était encore un match couperet, il nous en reste quatre. Nous avons pris un sacré coup sur la tête après la défaite contre la Pologne, nous avons fait deux réunions lundi pour débriefer sereinement. Ce tournoi est dur et long. Nous sommes soulagés d’avoir gagné, sinon nous aurions vraiment eu le couteau sous la gorge, cela aurait été embêtant."
Surtout les Bleus ont su rebondir après la désillusion polonaise, ce que soulignait après le match Antonin Rouzier: "Nous avons retrouvé l’agressivité qui nous a manqué jusque-là. Nous avions beaucoup de tension sur les deux premiers matches, nous n’étions pas dans notre état d’esprit normal, il y avait beaucoup de doutes car nous n’arrivions pas à créer le jeu que nous voulions. Là, nous avons fait le job, les bonnes actions aux bons moments, nous avons joué avec plaisir et sans crispation. Nous gagnons 3-0 avec l’attitude et l’agressivité, continuons comme ça !" Il faudra effectivement continuer comme ça lors des deux prochains matches, mercredi contre l’Australie (5h45, en direct sur L’Equipe 21) et jeudi face au Canada (3h), deux rendez-vous qui pourraient permettre aux Bleus de faire un grand pas vers Rio.
"Cette victoire nous redonne du baume au cœur et une bouffée d’oxygène avant ces deux matches très importants contre l’Australie et le Canada, où il va falloir avoir beaucoup de patience et gérer sa frustration face aux «animaux» que sont les pointus australien Edgar et canadien Schmitt. Il fallait être bien dans nos têtes pour bien aborder ces matches, on va aller chercher ces victoires", conclut Laurent Tillie.