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29/05/2016
TQO : Des regrets pour les Bleus
L’équipe de France s’est inclinée dimanche lors de son deuxième match du TQO à Tokyo, victime de la Pologne championne du monde (2-3). Un match qui laissera des regrets aux Bleus, souverains pendant quasiment trois sets mais qui n’ont pas su plier la rencontre. Rendez-vous mardi avec l’Iran.
Au lendemain d’une entame de Tournoi de qualification olympique loin d’être évidente face à la Chine (3-1), l’équipe de France est passée tout près du match parfait ce dimanche au Metropolitan Gymnasium de Tokyo. Au service, grâce notamment à un Kevin Le Roux auteur de deux grosses séries (7 points dont 3 aces), au block, secteur un moment survolé par Nicolas Le Goff (6 sur ses 12 points), en défense, avec un Jenia Grebennikov toujours aussi précieux, et en attaque, où Benjamin Toniutti a su aussi bien trouver Earvin Ngapeth (22 points au total) que Kevin Tillie (17) et Antonin Rouzier (19), les Bleus ont fait merveille pendant quasiment trois sets, mais n’ont pas su plier la rencontre, alors qu’ils ont mené 17-13 dans le troisième puis se sont procurés quatre balles de match.
Les Polonais, grâce notamment à l’entrée décisive du pointu Dawid Konarski (19 points), en ont profité, mettant alors la pression sur leurs adversaires pour égaliser puis remporter le tie-break en se montrant très solides. Comment cette équipe tricolore souveraine est-elle tout d’un coup devenue plus fébrile ? "On se voyait gagner le troisième set, on avait pas mal d’avance, et puis, ils ont réussi à recoller petit à petit. Nous étions tellement sûrs de gagner ce set que lorsqu’on l’a perdu, on est devenus frustrés et crispés, on a pris un peu l’eau", répondra après-coup Nicolas Le Goff. "On a arrêté de jouer, on s’est renfermés sur nous-mêmes dès qu’on a été en difficultés", ajoutera Jenia Grebennikov.
Et c’est vrai qu’après un premier set sérieux conclu par Earvin Ngapeth (25-22), un deuxième impressionnant de maîtrise, tant au block qu’en attaque et au service, achevé avec une série de cinq points de suite de Kevin Le Roux sur son engagement (25-13), puis une entame de troisième sur le même tempo (13-8, 17-10), les Bleus se sont subitement relâchés, laissant les champions du monde recoller (19-19, 22-22). Cela ne les a pas empêchés de se procurer quatre balles de match, mais c’est finalement leur rival qui a conclu cette manche au block sur sa troisième opportunité (29-31).
Tillie: "Après deux matches, le bilan est mitigé"
"A ce moment-là, nous attendons que les autres fassent la faute au lieu de continuer à avoir l’agressivité au block, au service, en défense, regrettera le sélectionneur Laurent Tillie. Nous avons l’impression d’être encore sur le rythme de l’année dernière en se disant qu’on va gagner quoi qu’il arrive, mais non, ce n’est pas comme ça. Quand on est champions d’Europe, toutes les équipes veulent nous descendre. Il faut qu’on arrive à avoir plus de continuité, il nous a manqué deux ou trois minutes dans le troisième set, il faut arriver à rester pied au plancher."
La frustration de perdre ce troisième set, conjuguée au net regain de forme symbolisé par un Dawid Konarski intenable, bien secondé par Rafal Buszek (15 points), permet à l’équipe de Stéphane Antiga d’égaliser à deux manches partout (17-25), puis, après un premier break tricolore dans le tie-break (7-5), de se détacher et de conclure le match sur sa première opportunité, grâce au capitaine Michal Kubiak (12-15).
"Après deux matches, le bilan est mitigé, commente encore Laurent Tillie. Nous sommes frustrés parce que nous avions l’impression d’avoir le match en main en menant 2-0 et en menant dans le troisième. Un peu de déconcentration fait que nous n'avons pas su le tuer, ensuite la vapeur s’est inversée, on a senti la fatigue et la frustration revenir d’un coup." Après deux journées, la France (comme la Pologne qui a gagné ses deux matches 3-2) compte quatre points et défiera mardi l’Iran, auteur d’un carton plein (victoires sur l’Australie et le Canada). La journée de lundi ne sera pas de trop pour évacuer la frustration de cette courte défaite et de repartir de l'avant avec un enchaînement capital de trois rencontres contre l'Iran, l'Australie et le Canada…
Les Polonais, grâce notamment à l’entrée décisive du pointu Dawid Konarski (19 points), en ont profité, mettant alors la pression sur leurs adversaires pour égaliser puis remporter le tie-break en se montrant très solides. Comment cette équipe tricolore souveraine est-elle tout d’un coup devenue plus fébrile ? "On se voyait gagner le troisième set, on avait pas mal d’avance, et puis, ils ont réussi à recoller petit à petit. Nous étions tellement sûrs de gagner ce set que lorsqu’on l’a perdu, on est devenus frustrés et crispés, on a pris un peu l’eau", répondra après-coup Nicolas Le Goff. "On a arrêté de jouer, on s’est renfermés sur nous-mêmes dès qu’on a été en difficultés", ajoutera Jenia Grebennikov.
Et c’est vrai qu’après un premier set sérieux conclu par Earvin Ngapeth (25-22), un deuxième impressionnant de maîtrise, tant au block qu’en attaque et au service, achevé avec une série de cinq points de suite de Kevin Le Roux sur son engagement (25-13), puis une entame de troisième sur le même tempo (13-8, 17-10), les Bleus se sont subitement relâchés, laissant les champions du monde recoller (19-19, 22-22). Cela ne les a pas empêchés de se procurer quatre balles de match, mais c’est finalement leur rival qui a conclu cette manche au block sur sa troisième opportunité (29-31).
Tillie: "Après deux matches, le bilan est mitigé"
"A ce moment-là, nous attendons que les autres fassent la faute au lieu de continuer à avoir l’agressivité au block, au service, en défense, regrettera le sélectionneur Laurent Tillie. Nous avons l’impression d’être encore sur le rythme de l’année dernière en se disant qu’on va gagner quoi qu’il arrive, mais non, ce n’est pas comme ça. Quand on est champions d’Europe, toutes les équipes veulent nous descendre. Il faut qu’on arrive à avoir plus de continuité, il nous a manqué deux ou trois minutes dans le troisième set, il faut arriver à rester pied au plancher."
La frustration de perdre ce troisième set, conjuguée au net regain de forme symbolisé par un Dawid Konarski intenable, bien secondé par Rafal Buszek (15 points), permet à l’équipe de Stéphane Antiga d’égaliser à deux manches partout (17-25), puis, après un premier break tricolore dans le tie-break (7-5), de se détacher et de conclure le match sur sa première opportunité, grâce au capitaine Michal Kubiak (12-15).
"Après deux matches, le bilan est mitigé, commente encore Laurent Tillie. Nous sommes frustrés parce que nous avions l’impression d’avoir le match en main en menant 2-0 et en menant dans le troisième. Un peu de déconcentration fait que nous n'avons pas su le tuer, ensuite la vapeur s’est inversée, on a senti la fatigue et la frustration revenir d’un coup." Après deux journées, la France (comme la Pologne qui a gagné ses deux matches 3-2) compte quatre points et défiera mardi l’Iran, auteur d’un carton plein (victoires sur l’Australie et le Canada). La journée de lundi ne sera pas de trop pour évacuer la frustration de cette courte défaite et de repartir de l'avant avec un enchaînement capital de trois rencontres contre l'Iran, l'Australie et le Canada…