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28/05/2016
TQO : Débuts gagnants pour les Bleus
L’équipe de France a réussi son entame de Tournoi de qualification olympique à Tokyo : malgré une bonne résistance adverse, les Bleus ont dominé la Chine en quatre manches (25-13, 22-25, 25-23, 25-21). Suite du TQO dimanche avec un choc face à la Pologne.
Laurent Tillie craignait cette entame de TQO, il avait raison de se méfier ! Face à une formation chinoise n’ayant pas grand-chose à perdre et particulièrement présente au block grâce à ses grands centraux (14 blocks contre 7 aux Bleus), l’équipe de France a dû s’employer ce samedi pour venir à bout de son adversaire asiatique en quatre manches. Supérieurs techniquement, les Tricolores ont parfois péché par impatience (23 fautes commises contre 20), mais ils ont su, comme souvent, trouver les ressources aux bons moments pour s’éviter un tie-break, grâce notamment à Kevin Tillie, le meilleur Français du jour (19 points, dont un excellent 17/26 en attaque).
"Nous avons été parfaits le premier set, après, on a senti le stress, la crispation et la frustration. Heureusement que Kevin Tillie a fait un énorme match, nous avons préservé l’essentiel en gagnant 3-1 et en prenant trois points", commentera après-coup le sélectionneur Laurent Tillie. Effectivement, c’est une équipe de France bien en place, avec son six-type (Rouzier, Ngpaeth, Tillie, Le Goff, Le Roux, Toniutti, plus Grebennikov en libero) qui attaque la rencontre, se détachant d’entrée grâce à des blocks de Rouzier et Le Roux (4-2), un ace de Tillie et un block-out de Le Goff (8-4). L’écart passe à +7 après une diagonale de Rouzier (14-7), à +8 (20-12) à l’entame du money-time et à +10 après deux attaques d’Earvin Ngapeth (23-13) qui conclut dans la foulée ce premier set facile (25-13).
Trop facile ? "Les Chinois ont mieux joué après et nous ont pris à la gorge", avancera Kevin Tillie pour expliquer le deuxième set délicat des Français. Car s’ils se détachent d’entrée après un block de Nicolas Le Goff (10-7), les Bleus baissent de régime, permettant à l’équipe asiatique de recoller (17-17 puis 19-19), puis de passer en tête pour la première fois du match après une attaque de Weijun Zhong (19-20). Un block signé Chen Zhang donne une balle de set aux Chinois (22-24), convertie aussitôt, toujours au block, par Shuhan Rao (22-25).
Tillie : "Après chaque victoire, je serai soulagé"
Scénario à peu près identique dans la troisième manche avec des Français d’abord aux commandes après un block-out d’Antonin Rouzier (12-8), qui terminera meilleur marqueur du match (22 points, dont 20/34 en attaque), mais cet avantage est vite dilapidé, à cause d’un nombre inhabituel de fautes (13-13). Après un block de Zhi Yuan qui donne l’avantage aux Chinois (14-15), Laurent Tillie lance alors Nicolas Maréchal à la place d’Earvin Ngapeth (qui ne rentrera plus, 15 points au total), à charge pour le Nordiste de redonner du peps à l’attaque des Bleus. Et ça marche, puisque ce dernier marque d’entrée, Rouzier permettant dans la foulée aux Français d’attaquer le money-time en tête (20-19) avant de signer un ace bienvenu (21-19), tandis que Kevin Tillie, rageur, ajoute un troisième point consécutif (22-19). Le block adverse permet aux Chinois de recoller à nouveau (23-23), mais deux fautes successives offrent le troisième set à la France qui repasse en tête (25-23).
"Nous avons été parfaits le premier set, après, on a senti le stress, la crispation et la frustration. Heureusement que Kevin Tillie a fait un énorme match, nous avons préservé l’essentiel en gagnant 3-1 et en prenant trois points", commentera après-coup le sélectionneur Laurent Tillie. Effectivement, c’est une équipe de France bien en place, avec son six-type (Rouzier, Ngpaeth, Tillie, Le Goff, Le Roux, Toniutti, plus Grebennikov en libero) qui attaque la rencontre, se détachant d’entrée grâce à des blocks de Rouzier et Le Roux (4-2), un ace de Tillie et un block-out de Le Goff (8-4). L’écart passe à +7 après une diagonale de Rouzier (14-7), à +8 (20-12) à l’entame du money-time et à +10 après deux attaques d’Earvin Ngapeth (23-13) qui conclut dans la foulée ce premier set facile (25-13).
Trop facile ? "Les Chinois ont mieux joué après et nous ont pris à la gorge", avancera Kevin Tillie pour expliquer le deuxième set délicat des Français. Car s’ils se détachent d’entrée après un block de Nicolas Le Goff (10-7), les Bleus baissent de régime, permettant à l’équipe asiatique de recoller (17-17 puis 19-19), puis de passer en tête pour la première fois du match après une attaque de Weijun Zhong (19-20). Un block signé Chen Zhang donne une balle de set aux Chinois (22-24), convertie aussitôt, toujours au block, par Shuhan Rao (22-25).
Tillie : "Après chaque victoire, je serai soulagé"
Scénario à peu près identique dans la troisième manche avec des Français d’abord aux commandes après un block-out d’Antonin Rouzier (12-8), qui terminera meilleur marqueur du match (22 points, dont 20/34 en attaque), mais cet avantage est vite dilapidé, à cause d’un nombre inhabituel de fautes (13-13). Après un block de Zhi Yuan qui donne l’avantage aux Chinois (14-15), Laurent Tillie lance alors Nicolas Maréchal à la place d’Earvin Ngapeth (qui ne rentrera plus, 15 points au total), à charge pour le Nordiste de redonner du peps à l’attaque des Bleus. Et ça marche, puisque ce dernier marque d’entrée, Rouzier permettant dans la foulée aux Français d’attaquer le money-time en tête (20-19) avant de signer un ace bienvenu (21-19), tandis que Kevin Tillie, rageur, ajoute un troisième point consécutif (22-19). Le block adverse permet aux Chinois de recoller à nouveau (23-23), mais deux fautes successives offrent le troisième set à la France qui repasse en tête (25-23).
L’entame du quatrième est favorable aux Asiatiques (1-4), mais un block-out de Tillie, une attaque plein centre de Le Goff et un nouveau block de Tillie permettent aussitôt à la France de repasser en tête (6-4). Un ace de Nicolas Maréchal maintient les Chinois à distance (11-9), mais la réussite est de leur côté, comme sur cet ace avec l’aide du filet qui leur permet d’égaliser (11-11) avant de passer en tête après une mauvaise réception tricolore (12-13) puis une faute directe de Le Goff (14-16). Un block-out de Rouzier remet les Français à hauteur (20-20), l’entrée décisive de Pierre Pujol, malin au filet, leur redonne l’avantage (22-21), creusé par un Kevin Tillie décisif dans ce quatrième set (23-21). Une ultime faute adverse après un gros rallye leur offre la victoire (25-21), au grand soulagement de Laurent Tillie : "Après chaque victoire, je serai soulagé. Nous savions que ça allait être difficile, chaque équipe va nous apporter son lot de difficultés, ce TQO est un long marathon. Maintenant, on se concentre sur la Pologne." Les champions du monde sont en effet les prochains adversaires des champions d’Europe pour l'affiche de ce début de TQO dimanche à 8h30.
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