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13/05/2018
Cazaute: « Un rêve de représenter son pays »
Révélation de la saison de Ligue A féminine, Héléna Cazaute prépare la Ligue européenne avec l’équipe de France. La jeune réceptionneuse-attaquante de 18 ans entend poursuivre son apprentissage du plus haut niveau.
Quel bilan avez-vous tiré de votre saison avec Béziers ?
On a forcément été déçues du dénouement (le club héraultais s‘est arrêté en quarts de finale des play-offs, ndlr). Même si Saint-Raphaël a été au bout, ce fut une grosse déception. La blessure d’Hélène Schleck (élue meilleure joueuse de la saison de LAF, ndlr) ne nous a pas aidées. Avec elle, on aurait sans doute fait mieux. C’est le sport, on ne peut rien y faire, mais ça laisse forcément des regrets.

Et sur le plan individuel ?
Ce fut une super saison. Je suis très contente, mais ce n’est que le début. Je n’ai encore rien prouvé. Au début de la saison, je m’attendais à être la troisième réceptionneuse-attaquante, donc à ne pas beaucoup jouer. Mais le coach m’a vite fait confiance et m’a dit qu’il voulait que je sois titulaire. Et puis j’ai très bien été encadrée par Hélène et Alex (Alexandra Rochelle).

Vos performances ont été remarquées et vous ont conduit à l’équipe de France.

Je ne m’attendais pas du tout à intégrer si vite le groupe France. J’avais été retenue avec les A’ l’année dernière mais quand même... A 18 ans, c’est pas mal ! (rires).

Comment gérez-vous le fait d’être médiatisée soudainement ?

J’accepte les compliments, mais j’essaie d’en faire abstraction. Je ne veux pas me reposer sur mes lauriers. Bien sûr, ça fait plaisir, mais je garde la tête sur les épaules. Je peux très bien faire une saison pourrie l’année prochaine.

"On doit renvoyer l'ascenseur"

Même Magali Magail, la sélectionneuse de l’équipe de France, dit beaucoup de bien de vous...

Oui et ça me touche énormément. J’apprécie beaucoup la coach, elle me met beaucoup de pression pour obtenir le meilleur de moi. Elle ne veut surtout pas que je m’égare en chemin.

Que représente pour vous le fait de porter ce maillot tricolore ?

Beaucoup de choses. C’est un rêve de pouvoir représenter son pays. Ma mère était entraîneur et a appris le volley à mes frères. Du coup, très jeune, j’allais les voir et je suis entrée dans ce milieu. J’ai grandi avec un ballon. Alors être appelée en équipe de France, c’est une grande fierté.

Qu’attendez-vous de la Ligue européenne ?

L’objectif de l’équipe sera de bien travailler et de préparer le tournoi de qualification pour le championnat d‘Europe (en septembre en France et en Belgique). Je n’ai pas l’habitude de me mettre de la pression, mais je ne vais pas y aller à la cool. Je vais jouer avec des filles comme Christina Bauer que j’avais l’habitude de voir à la télé. Je vais donner le meilleur de moi-même et bien sûr, j’espère pouvoir apporter quelque chose à l’équipe.

Que pensez-vous du plan de relance du volley-ball féminin français ?

C’est super que la Fédération nous donne de plus en plus de moyens. Maintenant, c’est à nous de prouver qu’on le mérite et qu’on est capables de bien faire sur le terrain. On doit renvoyer l’ascenseur. Et puis les garçons nous boostent toutes. Personnellement je les regarde très souvent et ils sont une source d’inspiration.