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"Pendant la saison, nous ne faisons pas vraiment de la muscu lourde, parce que les tournois s’enchaînent, donc c’est surtout pendant ces semaines de préparation que nous travaillons cet aspect. A côté, nous avons une préparation physique de plus en plus adaptée à nos profils, parce que nos besoins ne sont pas les mêmes: par exemple, sur un match, je saute deux à trois fois plus qu’Edouard. Sachant qu’il peut y avoir jusqu’à trois matches dans une journée, ça fait beaucoup. En plus, ce sont des types de saut très différents: en tant que bloqueur, je saute quasiment tout le temps sans élan, alors qu’Edouard va beaucoup plus se déplacer. Donc je me prépare en conséquence en essayant de développer beaucoup d’explosivité."
Ce travail physique, entamé début décembre par deux semaines de stage à Montpellier et poursuivi par une préparation individualisée pendant la période des fêtes, chacun chez soi, Youssef et Edouard le continueront en Egypte, avec une grosse montée en puissance puisqu’ils vont enchaîner sur certaines journées trois séances quotidiennes. L’objectif est en effet d’être fin prêt pour l’entame de la saison sur l’île iranienne de Kish Island, où aura lieu du 15 au 19 février le premier Open de l’année.
"Nous avons hâte de commencer"
Privé d’une partie de la saison dernière à cause de la blessure à la cuisse d’Edouard lors des Mondiaux aux Pays-Bas, les deux n°1 tricolores ont besoin de performer pour prendre le maximum de points d’ici la date butoir du 13 juin, date à laquelle seront connues les 17 paires qualifiées pour les Jeux Olympiques de Rio grâce au ranking mondial (il restera ensuite des places à gagner via la Continental Cup). "C’est à la fois proche et loin, compte tenu du nombre de tournois qu’il y a jusqu’au 13 juin (13, ndlr). La qualif peut même se jouer sur le dernier tournoi. C’est clair que le programme est très chargé, mais dans la tête, il n’y a pas d’appréhension ; au contraire, nous avons hâte de commencer, nous irons en Iran pour gagner."
Dans la foulée, les deux hommes s’envoleront pour le Brésil où les attendent trois tournois de rang, dont le Grand chelem de Rio, qui sert de « test-event », à cinq mois des Jeux. "Il reste trois Grand Chelem avant le 13 juin (après Rio, ceux de Moscou et Hambourg, ndlr), ce n’est pas beaucoup. Ce sont les tournois qui rapportent le plus de points, on ira là-bas pour tout casser", lance Youssef qui estime que pour réussir à se qualifier via le ranking mondial, lui et Edouard doivent éviter de se faire rattraper par l’enjeu. "Si nous arrivons à nous concentrer uniquement sur notre jeu, sans se poser trop de questions, nous y arriverons. Qualifiés ou non, l’essentiel sera de ne pas avoir de regrets." Les deux hommes ont quatre mois pour réussir leur mission, le plus dur commence…