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10/01/2008
TQO Une finale pour Rio
Vainqueurs de la Pologne samedi soir en demi-finale du Tournoi de qualification olympique (29-27, 32-30, 25-20), les Bleus affrontent la Russie cet après-midi en finale (16h30, en direct sur L'Equipe 21), avec en jeu un billet pour les Jeux Olympiques. Seule équipe invaincue du tournoi, la France est à un match de Rio...
"On a un orteil à Rio, mais ce qui m’intéresse, c’est d’avoir les deux pieds." Au sortir de la nouvelle démonstration de force de son équipe samedi soir face à la Pologne championne du monde en titre, Laurent Tillie a parfaitement résumé l’état d’esprit qui anime la délégation française. Certes, en se qualifiant pour la finale du Tournoi de qualification olympique, elle a sans doute fait le plus dur, puisque la place de finaliste lui assure a minima sa présence au Japon en mai prochain pour un dernier TQO nettement plus abordable que celui-ci, mais ce n’est clairement pas ce que sont venus chercher les Bleus à Berlin: ils veulent la première place et rien d’autre.
"On avait une mission : cinq matches, cinq victoires. On en est à quatre sur cinq, il faut aller chercher toute l’énergie qui nous reste pour décrocher ce ticket", confirme le capitaine Benjamin Toniutti. Et ce ticket, c’est de nouveau face à la Russie, premier adversaire des champions d’Europe sur ce TQO, qu’il faut le composter, une équipe qui sera sans doute revancharde par rapport à ce match perdu 1-3 à l’issue d’une belle démonstration tricolore. "C’est un avantage de les avoir battus, parce que nous avons l’ascendant psychologique, mais ce sont des joueurs d’expérience qui savent comment faire pour rebondir après une défaite quand ils rejouent la même équipe. Ils vont arriver déterminés, avec l’envie de prendre leur revanche, à nous de montrer qu’on ne les laissera pas passer", souligne Nicolas Le Goff.
Depuis leur défaite face aux Bleus, les hommes de Vladimir Alekno ont enchaîné une victoire en trois manches face à la Bulgarie et une demi-finale remportée samedi contre l’Allemagne (3-1) au prix d’une prestation extrêmement solide qui fait dire à Arnaud Josserand, l’adjoint de Laurent Tillie : "Ils arrivent à battre les Allemands chez eux avec un joueur qui a 40 ans (Tetyukhin, ndlr), mais qui a fait un travail énorme en réception. En demi-finale, ils ont très bien servi, en alternant de plus en plus services smashés et services flottants, et au block et en contre-attaque, ils ont été hyper efficaces. Par rapport à la Pologne, ils ont encore plus de densité physique au block. Je suis persuadé qu’ils vont mieux jouer que mercredi."
Les petits ajustements effectués depuis le début du tournoi (notamment Volvich remplaçant un Volkov décevant) par l’entraîneur champion olympique Vladimir Alekno, rappelé à son chevet suite à la Ligue Mondiale l’été dernier, ont en effet permis de stabiliser le jeu d’une équipe russe dont la dimension athlétique est l’atout majeur. Mercredi, les Bleus avaient réussi à répondre au défi proposé par leurs rivaux, y parviendront-ils encore cet après-midi, eux qui enchaînent un cinquième match en cinq jours ? Au vu de l’envie et de la force collective qui se dégagent de cette équipe, on est très tenté d’y croire. "Les Russes sont plus physiques, ils tapent plus fort, ce sera dur parce que c’est un cinquième match en cinq jours, mais si on réussit à garder la même intensité, on va y arriver. On va revenir avec les crocs, c’est comme ça qu’on gagne tous les jours", conclut Kevin Tillie. Rio est à ce prix…
"On avait une mission : cinq matches, cinq victoires. On en est à quatre sur cinq, il faut aller chercher toute l’énergie qui nous reste pour décrocher ce ticket", confirme le capitaine Benjamin Toniutti. Et ce ticket, c’est de nouveau face à la Russie, premier adversaire des champions d’Europe sur ce TQO, qu’il faut le composter, une équipe qui sera sans doute revancharde par rapport à ce match perdu 1-3 à l’issue d’une belle démonstration tricolore. "C’est un avantage de les avoir battus, parce que nous avons l’ascendant psychologique, mais ce sont des joueurs d’expérience qui savent comment faire pour rebondir après une défaite quand ils rejouent la même équipe. Ils vont arriver déterminés, avec l’envie de prendre leur revanche, à nous de montrer qu’on ne les laissera pas passer", souligne Nicolas Le Goff.
Depuis leur défaite face aux Bleus, les hommes de Vladimir Alekno ont enchaîné une victoire en trois manches face à la Bulgarie et une demi-finale remportée samedi contre l’Allemagne (3-1) au prix d’une prestation extrêmement solide qui fait dire à Arnaud Josserand, l’adjoint de Laurent Tillie : "Ils arrivent à battre les Allemands chez eux avec un joueur qui a 40 ans (Tetyukhin, ndlr), mais qui a fait un travail énorme en réception. En demi-finale, ils ont très bien servi, en alternant de plus en plus services smashés et services flottants, et au block et en contre-attaque, ils ont été hyper efficaces. Par rapport à la Pologne, ils ont encore plus de densité physique au block. Je suis persuadé qu’ils vont mieux jouer que mercredi."
Les petits ajustements effectués depuis le début du tournoi (notamment Volvich remplaçant un Volkov décevant) par l’entraîneur champion olympique Vladimir Alekno, rappelé à son chevet suite à la Ligue Mondiale l’été dernier, ont en effet permis de stabiliser le jeu d’une équipe russe dont la dimension athlétique est l’atout majeur. Mercredi, les Bleus avaient réussi à répondre au défi proposé par leurs rivaux, y parviendront-ils encore cet après-midi, eux qui enchaînent un cinquième match en cinq jours ? Au vu de l’envie et de la force collective qui se dégagent de cette équipe, on est très tenté d’y croire. "Les Russes sont plus physiques, ils tapent plus fort, ce sera dur parce que c’est un cinquième match en cinq jours, mais si on réussit à garder la même intensité, on va y arriver. On va revenir avec les crocs, c’est comme ça qu’on gagne tous les jours", conclut Kevin Tillie. Rio est à ce prix…