Accueil >>
HOME
Actualités FFvolley
Voir tout
09/01/2016
Lyneel : « On va aller au bout tous ensemble »
Après deux matches à regarder jouer les autres, Julien Lyneel, comme les autres remplaçants de l’équipe de France, a profité de la rencontre face à la Bulgarie pour engranger du temps de jeu. Auteur de 8 points, dont 4 aces, le gaucher de Resovia a savouré…
Julien, avec cette victoire face aux Bulgares, la première partie du chemin est faite…
Oui, mais il reste les deux dernières marches, les plus importantes. Nous avons franchi la montagne russe, les gars ont joué excellemment, derrière, nous avons fait deux matches sérieux qu’il fallait gagner, c’est fait, c’est une bonne chose. Maintenant, c’est la demi-finale, le match tant attendu qui est hyper important pour aller en finale et derrière se qualifier. Le six de base s’est un peu économisé contre la Bulgarie, on va tout envoyer.

Qu’est-ce qui vous donne envie de croire en vos chances de remporter ce TQO ?
Tout ! Tout ce qui se passe depuis trois ans, on ne lâche jamais rien. Pour nous (les remplaçants, ndlr), ce n’était pas forcément évident de rentrer dans un match comme ça face à la Bulgarie, mais on a tout donné et on s’est régalés. Les mecs qui sont sortis étaient à fond derrière nous, on forme vraiment une équipe, on va aller au bout tous ensemble.

Ce match a été l’occasion pour ceux qui jouent moins, comme vous, de montrer à Laurent Tillie que vous étiez là, est-ce une satisfaction ?
Oui, ça fait du bien de jouer. Etre remplaçant, ça fait partie du jeu, il y a une équipe qui fonctionne bien, nous, on se tient prêts, on est là pour donner un coup de main si besoin. Par moments, ça peut être frustrant parce que nous sommes tous titulaires dans nos clubs, mais c’est comme ça. Et notre objectif, c’est aussi de montrer à Laurent qu’il peut avoir confiance en nous, qu’il n’y a pas qu’un six, c’est toute une équipe qui joue bien.

On a l’impression que vous ne calculez jamais et que tien ne peut vous arrêter…
Et ce n’est pas maintenant qu’on va commencer à réfléchir ! Quand on rentre sur le terrain, on pose une partie du cerveau pour s’éclater et jouer notre volley. Sur une qualification olympique comme ça, il ne faut penser à rien d’autre qu’à jouer son volley. C’est vrai qu’avec cette équipe, on se transporte, on sent qu’on peut très très bien jouer, ça donne de la confiance.