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23/10/2015
La qualification olympique, mode d'emploi
Malgré sa victoire en Ligue Mondiale et à l’Euro, l’équipe de France n’est toujours pas assurée de se qualifier pour les Jeux Olympiques. Les hommes de Laurent Tillie joueront leur billet pour Rio début janvier à Berlin lors d’un tournoi européen réunissant huit équipes, dont seul le vainqueur sera directement qualifié pour les JO. La France affrontera dans sa poule la Russie, la Bulgarie et la Finlande.
Dura lex sed lex. La loi est dure, mais c’est la loi, telle pourrait être la devise des joueurs de l’équipe de France à l’évocation du parcours qui les attend encore jusqu’à Rio de Janeiro. Vainqueurs cette saison de la Ligue Mondiale et de l’Euro, deux grandes premières pour le volley tricolore, les Bleus ne sont pour autant pas encore qualifiés pour les Jeux Olympiques, puisqu’aucune de ces deux compétitions n’offrait de sésame pour le Brésil. Une règle forcément difficile à encaisser pour Laurent Tillie et ses hommes, mais comme ils l’ont répété après leur triomphe bulgare dimanche soir, ils savaient à quoi s’attendre en attaquant cette saison internationale.

Cette qualification olympique, ils la joueront du 5 au 10 janvier à Berlin lors d’un tournoi européen (TQO), le sélectionneur ayant justifié la préparation exceptionnellement longue de l’Euro 2015 (huit semaines) par la nécessité de penser également à cette échéance, primordiale pour l’équipe de France. Ce TQO réunira les huit équipes européennes les mieux placées au dernier classement de la Confédération Européenne de Volley, dévoilé mardi 20 octobre, à l’exception de l’Italie (2e), déjà assurée de participer aux JO grâce à sa deuxième place en septembre lors de la Coupe du monde, compétition qui délivrait deux billets olympiques (l’autre a été gagné par les Etats-Unis) et que ne disputait pas la France, car pas suffisamment bien classée.

Russie, Bulgarie et Finlande au programme

Les huit sélections invitées au TQO sont donc, dans l’ordre du classement de la CEV, la Russie (1ère), la Bulgarie (3e), la Pologne et l’Allemagne (4e), la Serbie (6e), la France (7e), la Finlande (8e) et la Belgique (9e). A noter que malgré sa victoire à l’Euro, la France n’a pas bougé de place entre le classement de septembre et celui d’octobre, contrairement à la Bulgarie, qui en grappille deux, à la Serbie, qui en perd quatre, et à la Belgique, qui dépossède la Slovaquie de la dernière place qualificative pour le TQO et résiste au retour de la Slovénie, finaliste de l’Euro et 10e.

Les nations qualifiées sont réparties en deux poules de quatre, au sein desquelles chaque équipe affronte les trois autres. La France croisera le fer avec la Russie, la Bulgarie et la Finlande, l’autre poule étant composée de l’Allemagne, de la Pologne, de la Serbie et de la Belgique. Les deux premiers à l’issue de la phase de poule sont qualifiés pour les demi-finales, avant les finales prévues le dimanche 10 janvier. Seul le vainqueur du TQO se qualifie directement pour les JO, les deuxième et troisième auront le droit à un ultime tournoi de rattrapage, intercontinental celui-là, qui aura lieu au Japon entre le 14 mai et le 5 juin et réunira également des équipes asiatiques et des continents américains (Amérique du Sud, Centrale et du Nord). Les trois premiers de ce tournoi ainsi que la meilleure équipe asiatique iront aux Jeux. Bref, les Bleus ont tout intérêt à gagner en Allemagne début janvier s’ils veulent éviter un usant chemin de croix…