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18/10/2015
Les Bleus champions d’Europe !
Ils l’ont fait ! Trois mois après avoir remporté la Ligue Mondiale, les hommes de Laurent Tille ont une nouvelle fois marqué l’histoire en offrant au volley français un premier titre de champion d’Europe. En finale dimanche à Sofia, les Bleus ont disposé de la Slovénie (25-19, 29-27, 29-27). Quelle saison !
Le volley français tient son année de référence ! Après avoir parfois tutoyé le sommet européen, voire mondial, sans jamais parvenir à se hisser sur la plus haute marche du podium d’une grande compétition internationale, l’équipe de France a connu en 2015 deux immenses bonheurs, remportant successivement la Ligue Mondiale en juillet et l’Euro ce 18 octobre, deux grandes premières dans l’histoire du volley tricolore. Les Bleus avaient attaqué le Championnat d’Europe avec l’objectif affiché d’une médaille, ils le terminent avec le titre, invaincus pendant toute la compétition (six victoires en six matches).
Comme l’a souvent martelé Laurent Tillie, l’homme-orchestre du triomphe français arrivé au chevet de la sélection en 2012, rien n’aura été facile, on pense à ces renversements de situation en poule contre l’Italie et samedi en demi-finale face à la Bulgarie (3-2), mais pendant ces dix jours passés de Turin à Sofia en passant par Busto Arsizio, les Bleus auront toujours affiché une grosse maîtrise technique et mentale qui leur a permis de sans cesse croire en leurs chances de décrocher le Graal continental. Ce dimanche en finale face à l’équipe surprise de cet Euro, la Slovénie, capable de bouter hors de la compétition les Pays-Bas, le champion du monde polonais et le vice-champion d’Europe italien, la France n’a pas sorti son plus gros match de l’Euro, mais elle a toujours fait la course en tête, ne laissant jamais son rival croire réellement à un nouvel exploit.
Très concentrés d’entrée, les hommes de Laurent Tillie prennent le large (13-7) après un ace de Kevin Le Roux, encore une fois décisif lors de cette finale (8 points), un écart qui sera d’ailleurs celui de ce premier set bien emballé et conclu, comme d'habitude par Antonin Rouzier (25-19). Les deux derniers seront remportés au mental, particulièrement le second, au cours duquel les Bleus ne cesseront de courir après le score (3-8, 11-14) avant de revenir (19-18), de rater l’entame de money-time (21-24) mais de sauver cinq balles de set puis de plier la manche sur un ace d’un Antonin Rouzier une nouvelle fois homme du match avec 21 points (à 66% en attaque), ce qui lui permet de terminer meilleur marqueur de l’Euro avec 119 points.
Le dernier set donnera lieu à une nouvelle grosse bataille, avec des Français d’abord aux commandes (10-5), un retour slovène (17-17) et une fin de partie à haute tension, avec une succession de balles de match à partir de 24-23 pour la France, Earvin Ngapeth (15 points), d’un geste génial dont il a le secret, concluant cette finale sans même jeter un œil sur la trajectoire du ballon, sûr de cette victoire historique ! Voilà les Bleus au sommet de la planète volley, reste désormais à prolonger cette dynamique en 2016, avec d'ores et déjà dans le viseur le tournoi de qualification olympique début janvier, prochaine étape de la marche triomphale de cette équipe de France qui aura pendant six mois suscité une vague d'enthousiasme qui n'est pas près de retomber...
Les réactions:
Laurent Tillie : « C’est un super résultat, une superbe campagne, c’est incroyable lorsque l’on sait d’où on vient. Cette médaille a encore plus de valeur, elle signifie toutes les valeurs et les sacrifices que nous avons mis dedans. Remporter deux titres de rang, c’est incroyable, nous avons su rebondir après la Ligue Mondiale, nous avons réussi à nous préparer de la meilleure des façons, en sachant que cela reste des étapes: maintenant nous sommes prêts pour le tournoi de qualification olympique et à tout donner pour essayer de nous qualifier pour Rio. Sur la fin, j’avais peur que cela ne bascule pas. Chaque point était tendu, cela a commencé au deuxième set quand nous avons été menés 21-24, nous réussissons à le gagner, le troisième set, c'est pareil et quand ça arrive, on se dit: nous champions d’Europe ? Ce n’est pas possible ! Et oui, nous sommes champions d’Europe ! »
Comme l’a souvent martelé Laurent Tillie, l’homme-orchestre du triomphe français arrivé au chevet de la sélection en 2012, rien n’aura été facile, on pense à ces renversements de situation en poule contre l’Italie et samedi en demi-finale face à la Bulgarie (3-2), mais pendant ces dix jours passés de Turin à Sofia en passant par Busto Arsizio, les Bleus auront toujours affiché une grosse maîtrise technique et mentale qui leur a permis de sans cesse croire en leurs chances de décrocher le Graal continental. Ce dimanche en finale face à l’équipe surprise de cet Euro, la Slovénie, capable de bouter hors de la compétition les Pays-Bas, le champion du monde polonais et le vice-champion d’Europe italien, la France n’a pas sorti son plus gros match de l’Euro, mais elle a toujours fait la course en tête, ne laissant jamais son rival croire réellement à un nouvel exploit.
Très concentrés d’entrée, les hommes de Laurent Tillie prennent le large (13-7) après un ace de Kevin Le Roux, encore une fois décisif lors de cette finale (8 points), un écart qui sera d’ailleurs celui de ce premier set bien emballé et conclu, comme d'habitude par Antonin Rouzier (25-19). Les deux derniers seront remportés au mental, particulièrement le second, au cours duquel les Bleus ne cesseront de courir après le score (3-8, 11-14) avant de revenir (19-18), de rater l’entame de money-time (21-24) mais de sauver cinq balles de set puis de plier la manche sur un ace d’un Antonin Rouzier une nouvelle fois homme du match avec 21 points (à 66% en attaque), ce qui lui permet de terminer meilleur marqueur de l’Euro avec 119 points.
Le dernier set donnera lieu à une nouvelle grosse bataille, avec des Français d’abord aux commandes (10-5), un retour slovène (17-17) et une fin de partie à haute tension, avec une succession de balles de match à partir de 24-23 pour la France, Earvin Ngapeth (15 points), d’un geste génial dont il a le secret, concluant cette finale sans même jeter un œil sur la trajectoire du ballon, sûr de cette victoire historique ! Voilà les Bleus au sommet de la planète volley, reste désormais à prolonger cette dynamique en 2016, avec d'ores et déjà dans le viseur le tournoi de qualification olympique début janvier, prochaine étape de la marche triomphale de cette équipe de France qui aura pendant six mois suscité une vague d'enthousiasme qui n'est pas près de retomber...
Les réactions:
Laurent Tillie : « C’est un super résultat, une superbe campagne, c’est incroyable lorsque l’on sait d’où on vient. Cette médaille a encore plus de valeur, elle signifie toutes les valeurs et les sacrifices que nous avons mis dedans. Remporter deux titres de rang, c’est incroyable, nous avons su rebondir après la Ligue Mondiale, nous avons réussi à nous préparer de la meilleure des façons, en sachant que cela reste des étapes: maintenant nous sommes prêts pour le tournoi de qualification olympique et à tout donner pour essayer de nous qualifier pour Rio. Sur la fin, j’avais peur que cela ne bascule pas. Chaque point était tendu, cela a commencé au deuxième set quand nous avons été menés 21-24, nous réussissons à le gagner, le troisième set, c'est pareil et quand ça arrive, on se dit: nous champions d’Europe ? Ce n’est pas possible ! Et oui, nous sommes champions d’Europe ! »
Benjamin Toniutti : « C’est monstrueux parce que beaucoup d’équipes pensaient que la World League était un coup de chance, sur cet Euro, nous avons montré que ce n'était pas un coup de chance et que nous étions vraiment une grande équipe, c’est magnifique. Nous venions chercher une médaille, mais dans un coin de la tête, nous pensions à la médaille d’or. Nous savions que le parcours allait être compliqué, ce qui a été le cas, puisque nous avons joué l’Italie, la Serbie, la Bulgarie chez elle, arriver à franchir tous ces obstacles, c’est vraiment la preuve que nous sommes la meilleure équipe. C’est le deuxième trophée en un été, je ne sais pas s'il est plus beau, mais ce qui est sûr, c’est que c’est dur de confirmer et que nous l’avons fait. »
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