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05/01/2016
Face au Mur de Berlin…
Victorieuse de la Ligue Mondiale et championne d’Europe en 2015, l’équipe de France attaque mercredi le Tournoi de qualification olympique de Berlin par un choc face à la Russie, qui a dominé la Finlande mardi. Un match capital que Laurent Tillie et ses hommes ont tenté de préparer au mieux…
Veille de match à Berlin. Le ciel est gris et bas, à la limite, la neige de plus en plus abondante, les températures largement inférieures à zéro, saisissant les visiteurs français pour lesquels l’hiver n’a toujours pas commencé, mais la voix de Laurent Tillie, assis dans la salle de restaurant de l’hôtel des Bleus, situé au carrefour de deux interminables avenues bordées de barres d'immeubles typiques de la partie orientale de la capitale allemande, garde la même chaleur et la même intensité pour évoquer l’entrée de l’équipe de France dans le tournoi de qualification olympique. "Je vis mes dernières heures tranquilles", sourit le sélectionneur à l’évocation du sprint de cinq matches en cinq jours (si tout va bien) qui attend l’équipe de France. Cette compétition, l'intéressé la voit de façon imagée comme "le dernier des trois murs" auxquels il a demandé, début 2015, à ses joueurs de s’attaquer.
Les deux premiers ont été gravis avec le succès que l’on connaît, le dernier, celui de Berlin, est sans doute le plus haut pour ces Bleus qui, même auréolés de leur historique victoire en Ligue Mondiale et d’un inédit titre de champions d’Europe, savent que tout est à refaire, car et tous les déplorent, le règlement le veut ainsi. La route pour aller à Rio ? Soit directe, ce qui nécessite de remporter ce tournoi réunissant les huit meilleures nations européennes du moment, à l’exception de l’Italie, déjà qualifiée pour les Jeux. Soit plus sinueuse, sous la forme d’un ultime tournoi intercontinental en mai prochain au Japon, promis aux deux équipes qui termineront deuxième et troisième de ce TQO européen.
La Russie d’entrée dans le match
Autant dire que, vu la densité actuelle du volley du Vieux Continent, la barre est très haute pour les Français, sur le pont depuis fin avril et qui, après une pause de Noël de quelques jours, se sont remis au travail avec acharnement à Tours pour un stage d’une grosse semaine ponctuée d’une confrontation, perdue (0-3), face à la Belgique. "Ce match nous a permis d’évaluer notre niveau du moment et de voir ce qu’il fallait travailler en particulier", commente le sélectionneur qui, depuis, a constaté un net changement chez ses joueurs, arrivés à Berlin dimanche soir physique et moral gonflés à bloc. "Dans la concentration, ils sont montés d’un cran, je l’ai vu sur les derniers entraînements. Nous avons réussi à faire du bon travail dans de très bonnes conditions pour remonter tout le monde au même niveau à base de séances courtes mais intenses, nous avons privilégié le quantitatif. Physiquement, on ne peut pas faire mieux."
Et mentalement aussi, si l’on en croit Laurent Tillie: "Lundi, nous avons eu un grand brainstorming avec les joueurs au cours duquel eux-mêmes ont exprimé des idées fortes : oublier l’enjeu, rester confiants et accepter de mal jouer pour gagner. Cela signifie qu’ils sont prêts." Prêts à en découdre avec des rivaux qui ne leur feront aucun cadeau, tout champions d'Europe qu'ils sont: "On sent que nos adversaires se disent : « Vous allez voir ce que vous allez prendre ». Il y a une sorte de faux respect envers nous, plus d’agressivité." Et le premier qui se dresse sur la route de l’équipe de France est sans aucun doute le plus dangereux, à savoir la Russie, championne olympique en titre, qui a attaqué la compétition tambour battant mardi en balayant la Finlande en trois manches (25-17, 25-16, 25-19).
Les points forts des hommes de Vladimir Alekno, le coach qui a porté cette équipe au titre suprême à Londres en 2012 et a été rappelé en juillet dernier à son chevet après une Ligue Mondiale ratée ? "Une très grande qualité de service et d’attaque, c’est aussi la meilleure équipe au block avec la Bulgarie. Au service, jusqu’ici, ils ne faisaient quasiment que des services smashés, désormais ils alternent avec des services flottants, c’est du 50/50". Et Laurent Tille d’ajouter, lorsqu’il lui est demandé quel joueur craindre en particulier: "Mikhailov est un pointu d’exception, c’est le danger n°1." Bien vu, le joueur de Kazan, avec 15 points dont 72% de réussite en attaque, a d’entrée marqué son territoire contre la Finlande. Bref, il faudra mercredi une équipe de France "dans un état de vigilance maximal" pour rivaliser avec cette Russie et lancer sur de bons rails ce TQO si important. L’est-elle ? "C’est quand on a les mains dans le cambouis qu’on voit l’état du moteur", conclut, amusé, Laurent Tillie qui, comme ses joueurs, "a hâte d'en découdre"…
Autant dire que, vu la densité actuelle du volley du Vieux Continent, la barre est très haute pour les Français, sur le pont depuis fin avril et qui, après une pause de Noël de quelques jours, se sont remis au travail avec acharnement à Tours pour un stage d’une grosse semaine ponctuée d’une confrontation, perdue (0-3), face à la Belgique. "Ce match nous a permis d’évaluer notre niveau du moment et de voir ce qu’il fallait travailler en particulier", commente le sélectionneur qui, depuis, a constaté un net changement chez ses joueurs, arrivés à Berlin dimanche soir physique et moral gonflés à bloc. "Dans la concentration, ils sont montés d’un cran, je l’ai vu sur les derniers entraînements. Nous avons réussi à faire du bon travail dans de très bonnes conditions pour remonter tout le monde au même niveau à base de séances courtes mais intenses, nous avons privilégié le quantitatif. Physiquement, on ne peut pas faire mieux."
Et mentalement aussi, si l’on en croit Laurent Tillie: "Lundi, nous avons eu un grand brainstorming avec les joueurs au cours duquel eux-mêmes ont exprimé des idées fortes : oublier l’enjeu, rester confiants et accepter de mal jouer pour gagner. Cela signifie qu’ils sont prêts." Prêts à en découdre avec des rivaux qui ne leur feront aucun cadeau, tout champions d'Europe qu'ils sont: "On sent que nos adversaires se disent : « Vous allez voir ce que vous allez prendre ». Il y a une sorte de faux respect envers nous, plus d’agressivité." Et le premier qui se dresse sur la route de l’équipe de France est sans aucun doute le plus dangereux, à savoir la Russie, championne olympique en titre, qui a attaqué la compétition tambour battant mardi en balayant la Finlande en trois manches (25-17, 25-16, 25-19).
Les points forts des hommes de Vladimir Alekno, le coach qui a porté cette équipe au titre suprême à Londres en 2012 et a été rappelé en juillet dernier à son chevet après une Ligue Mondiale ratée ? "Une très grande qualité de service et d’attaque, c’est aussi la meilleure équipe au block avec la Bulgarie. Au service, jusqu’ici, ils ne faisaient quasiment que des services smashés, désormais ils alternent avec des services flottants, c’est du 50/50". Et Laurent Tille d’ajouter, lorsqu’il lui est demandé quel joueur craindre en particulier: "Mikhailov est un pointu d’exception, c’est le danger n°1." Bien vu, le joueur de Kazan, avec 15 points dont 72% de réussite en attaque, a d’entrée marqué son territoire contre la Finlande. Bref, il faudra mercredi une équipe de France "dans un état de vigilance maximal" pour rivaliser avec cette Russie et lancer sur de bons rails ce TQO si important. L’est-elle ? "C’est quand on a les mains dans le cambouis qu’on voit l’état du moteur", conclut, amusé, Laurent Tillie qui, comme ses joueurs, "a hâte d'en découdre"…
Dossier de presse
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