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04/01/2016
Laurent Tillie : « La victoire est possible »
Au moment d’aborder le Tournoi de qualification olympique de Berlin, le sélectionneur de l’équipe de France Laurent Tillie estime que les compteurs sont remis à zéro mais croit dur comme fer aux chances des Bleus de remporter l’épreuve.
Vous n’avez eu que dix jours de préparation pour ce tournoi de qualification olympique, comment vous y êtes-vous pris ?
Tout avait été calé depuis l’été dernier et nous sommes surtout appuyés sur toute la préparation que nous avons faite depuis le mois d’août. Dès le début, j’ai dit aux joueurs que nous ne nous allions travailler non seulement pour l’Euro mais aussi pour ce TQO, car en dix jours, cela n’est pas possible de préparer une telle compétition. C’est forcément un peu frustrant parce que c’est notre plus grande échéance, mais nous le savions depuis le début et nous sommes tous logés à la même enseigne. Du coup, pendant ces dix jours, l’objectif a été de faire en sorte que les joueurs retrouvent leurs automatismes et leurs valeurs collectives pour les ramener rapidement à leur pic de forme et qu’ils entrent tout de suite dans la compétition.
Avec un premier match mercredi contre la Russie, le gros morceau d’entrée ?
Oui, la Russie, c’est un monstre du volley mondial, de par ses titres et de par le volley qu’elle pratique. C’est une des favorites de ce tournoi, il ne faut pas oublier qu’elle est championne olympique en titre. Face à ces gros gabarits qui déploient une grosse puissance service-block-attaque et sont dirigés par un entraîneur qui a tout gagné avec la sélection, nous savons que nous aurons le droit à un très très gros match dès le début de la compétition. C’est une équipe qui a une grande marge par rapport aux autres.
Suivent la Finlande et la Bulgarie…
La Finlande peut être performante avec un jeu très rapide et une bonne qualité de service, un passeur qui joue vite, elle est en revanche peut-être un peu plus faible en réception. Quant à la Bulgarie, nous la connaissons bien, c’est une équipe très solide, la meilleure au block du dernier Championnat d’Europe, avec de gros gabarits, un très bon pointu, bref un gros client. Et que l’on ne me parle pas d’avantage psychologique après nos deux victoires chez elle cette saison, il faut faire ses preuves à chaque match.
"Un vrai sommet"
La France a remporté en 2015 la Ligue Mondiale et l’Euro, est-elle du coup la favorite de ce TQO ?
Non, nous sommes tous sur un pied d’égalité, avec l’objectif commun de terminer à la première place pour aller à Rio. Après nos victoires, je considère que nous n’avons ni statut ni complexes à avoir. Nous savons très bien ce qui nous attend à Berlin, à savoir que ce sera très difficile, mais nous savons aussi que la victoire est possible. Nous y pensons depuis trois ans et demi, nous avons travaillé dur pour cet objectif, maintenant nous sommes prêts, à nous de jouer et de nous battre sur chaque point.
Vu le niveau de ce TQO, envisagez-vous parfois le pire, à savoir ne pas terminer parmi les trois premiers ?
Nous savons que ça peut arriver, cela fait partie du jeu ; en sport, il y a toujours des perdants, le risque existe, mais cela ne sert à rien d’y penser. L’enjeu capital doit au contraire nous permettre d’augmenter notre niveau de concentration et de détermination.
Depuis votre arrivée, vous ne cessez de parler des Jeux Olympiques à vos joueurs, reste une dernière marche à franchir…
J’avais en effet mis d’entrée les joueurs dans cette optique, parce que je pensais que la meilleure façon de se préparer aux Jeux était d’y penser très longtemps en avance. Cela ne veut pas dire que nous allons y arriver, mais pour moi, cela passe par là. Alors oui, nous sommes maintenant face à cet objectif très important, c’est un vrai sommet pour nous, comme l’était il y a deux ans le tournoi de qualification pour le Championnat du monde 2014 qui nous a permis de nous lancer.
Quel sera votre discours aux joueurs au moment d’attaquer ce TQO ?
C’est toujours le même depuis le début : ne penser qu’au match du jour et au point du moment. Pour moi, c’est le leitmotiv du haut niveau, il ne faut surtout pas penser au résultat ni à ce qui a été fait ou pas avant. C’est dans l’instant, ici et maintenant, que cela se passe, c’est impératif d’être dans le présent.
Tout avait été calé depuis l’été dernier et nous sommes surtout appuyés sur toute la préparation que nous avons faite depuis le mois d’août. Dès le début, j’ai dit aux joueurs que nous ne nous allions travailler non seulement pour l’Euro mais aussi pour ce TQO, car en dix jours, cela n’est pas possible de préparer une telle compétition. C’est forcément un peu frustrant parce que c’est notre plus grande échéance, mais nous le savions depuis le début et nous sommes tous logés à la même enseigne. Du coup, pendant ces dix jours, l’objectif a été de faire en sorte que les joueurs retrouvent leurs automatismes et leurs valeurs collectives pour les ramener rapidement à leur pic de forme et qu’ils entrent tout de suite dans la compétition.
Avec un premier match mercredi contre la Russie, le gros morceau d’entrée ?
Oui, la Russie, c’est un monstre du volley mondial, de par ses titres et de par le volley qu’elle pratique. C’est une des favorites de ce tournoi, il ne faut pas oublier qu’elle est championne olympique en titre. Face à ces gros gabarits qui déploient une grosse puissance service-block-attaque et sont dirigés par un entraîneur qui a tout gagné avec la sélection, nous savons que nous aurons le droit à un très très gros match dès le début de la compétition. C’est une équipe qui a une grande marge par rapport aux autres.
Suivent la Finlande et la Bulgarie…
La Finlande peut être performante avec un jeu très rapide et une bonne qualité de service, un passeur qui joue vite, elle est en revanche peut-être un peu plus faible en réception. Quant à la Bulgarie, nous la connaissons bien, c’est une équipe très solide, la meilleure au block du dernier Championnat d’Europe, avec de gros gabarits, un très bon pointu, bref un gros client. Et que l’on ne me parle pas d’avantage psychologique après nos deux victoires chez elle cette saison, il faut faire ses preuves à chaque match.
"Un vrai sommet"
La France a remporté en 2015 la Ligue Mondiale et l’Euro, est-elle du coup la favorite de ce TQO ?
Non, nous sommes tous sur un pied d’égalité, avec l’objectif commun de terminer à la première place pour aller à Rio. Après nos victoires, je considère que nous n’avons ni statut ni complexes à avoir. Nous savons très bien ce qui nous attend à Berlin, à savoir que ce sera très difficile, mais nous savons aussi que la victoire est possible. Nous y pensons depuis trois ans et demi, nous avons travaillé dur pour cet objectif, maintenant nous sommes prêts, à nous de jouer et de nous battre sur chaque point.
Vu le niveau de ce TQO, envisagez-vous parfois le pire, à savoir ne pas terminer parmi les trois premiers ?
Nous savons que ça peut arriver, cela fait partie du jeu ; en sport, il y a toujours des perdants, le risque existe, mais cela ne sert à rien d’y penser. L’enjeu capital doit au contraire nous permettre d’augmenter notre niveau de concentration et de détermination.
Depuis votre arrivée, vous ne cessez de parler des Jeux Olympiques à vos joueurs, reste une dernière marche à franchir…
J’avais en effet mis d’entrée les joueurs dans cette optique, parce que je pensais que la meilleure façon de se préparer aux Jeux était d’y penser très longtemps en avance. Cela ne veut pas dire que nous allons y arriver, mais pour moi, cela passe par là. Alors oui, nous sommes maintenant face à cet objectif très important, c’est un vrai sommet pour nous, comme l’était il y a deux ans le tournoi de qualification pour le Championnat du monde 2014 qui nous a permis de nous lancer.
Quel sera votre discours aux joueurs au moment d’attaquer ce TQO ?
C’est toujours le même depuis le début : ne penser qu’au match du jour et au point du moment. Pour moi, c’est le leitmotiv du haut niveau, il ne faut surtout pas penser au résultat ni à ce qui a été fait ou pas avant. C’est dans l’instant, ici et maintenant, que cela se passe, c’est impératif d’être dans le présent.