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02/12/2015
Le Goff: « Nous nous parlons tous les jours ! »
Suite de notre tour d’Europe en compagnie des internationaux tricolores, avec cette semaine une escale à Berlin, où évolue depuis octobre le central Nicolas Le Goff.
Comment se passent vos premières semaines berlinoises ?
Nickel, je me suis très bien intégré, les mecs de l’équipe sont très sympas, j’ai été très bien accueilli au sein du club, tout a été mis en place pour que je me sente bien. Ce n’est pas le jour et la nuit par rapport à Montpellier, mais le club est très bien organisé, tout est carré, très professionnel. Au point de vue du jeu, c’est la même chose, cela s’est fait assez vite et assez naturellement, nous avons eu une réunion avec le coach (Roberto Serniotti) quand je suis arrivé pour définir les objectifs et qu’il m’explique sa façon de travailler, il parle français, donc c’était forcément plus facile. Avec les autres joueurs, je communique en anglais.

Dans quelles conditions êtes-vous logé ?
Nous sommes plusieurs joueurs à habiter dans des appartements de la même résidence, qui ont été rénovés très récemment. La seule petite contrariété, c’est qu’ils nous avaient justement installés dans ces appartements pour leur proximité avec notre salle d’entraînement, c’est à deux minutes à pied, mais en début de saison, la ville y a accueilli des réfugiés, si bien que nous n’y avons pas accès. Ce qui nous oblige à nous entraîner tous les jours dans la salle dans laquelle nous jouons, à 45 minutes de transport. Après, c’est une superbe salle de volley, celle où nous disputerons d'ailleurs avec l’équipe de France le tournoi de qualification olympique en janvier. Pour moi, ce sera forcément un petit avantage, parce que j’aurai déjà des repères, je suis très content de jouer cette qualification ici.

Avez-vous eu le temps de profiter de Berlin ?
J’en discutais récemment avec les autres joueurs de l’équipe de France qui me demandaient des nouvelles, mais, vu que depuis le début, nous jouons quasiment tout le temps deux matches par semaine, je n’ai pas eu trop le temps de me balader et de visiter. Je suis sorti un peu, mais j’ai encore plein de choses à découvrir, des spectacles, des monuments historiques… C’est l’avantage d’une grande ville: si j’avais été dans une petite ville, même avec le peu de temps libre que j’ai eu, j’en aurais déjà fait le tour.

"Je pense que je réponds aux attentes"

Après six journées de Bundesliga, Berlin est invaincu et n’a perdu qu’un set, vous attendiez-vous à ce que cela soit si facile ?
Avant de m’engager à Berlin, j’avais discuté avec Jenia Grebennikov, Benjamin Toniutti et Baptiste Geiler (qui jouaient la saison dernière à Friedrichshafen, seul le dernier est resté, ndlr), ils m’avaient dit que certaines équipes sortaient du lot et que d’autres étaient un peu en dessous, c’est le cas. Après, je ne pensais pas que nous allions gagner quasiment tous nos matches 3-0, même si nous avons clairement une des meilleures équipes du Championnat. Et en Ligue des champions, nous avons perdu nos deux premiers matches, à domicile contre Izmir et face à Belgorod (Berlin reçoit Dupnitsa mercredi soir). C’est dommage, parce que ce sont deux rencontres au cours desquelles nous n’avons pas très bien joué. Face à des équipes de ce niveau, particulièrement Belgorod, quand tu ne joues pas à la perfection, ça ne passe pas.

Physiquement, tenez-vous le coup ?
Je sens que la fatigue s’accumule, les jambes deviennent lourdes, ça commence à être un peu dur. Nous essayons de gérer cela au mieux dans le club avec l’encadrement médical et le staff, ils m’ont notamment mis au repos lorsque nous avons rencontré une équipe de troisième division en Coupe, mais nous n’avons pas eu beaucoup de breaks depuis l’été dernier. Après, nous aurons cinq jours de pause en décembre avant de reprendre la préparation pour le tournoi de qualification, je vais bien en profiter…

Et dans le jeu, pensez-vous répondre aux attentes de votre nouveau club ?
Je n’en ai pas parlé avec qui que ce soit au club, mais pour l’instant, je joue tout le temps, je pense donc qu’ils sont plutôt contents de moi. Personnellement, je suis satisfait, sans prétention, je pense que je réponds aux attentes.

Vous parliez des échanges que vous avez avec les joueurs de l’équipe de France, vous manquent-ils ?
Disons que je suis content de découvrir un nouvel environnement, c’est aussi pour ça que je suis parti de Montpellier, mais je ne cache pas que je suis pressé de retrouver mes potes en décembre. En même temps, nous avons créé un groupe de discussion sur WhatsApp au retour du Championnat d’Europe, depuis, nous nous parlons tous les jours ! Nous nous envoyons des messages sans arrêt pour parler de plein de choses, pas seulement de volley. C’est comme si nous ne nous étions pas vraiment quittés depuis que nous sommes partis dans nos clubs.