HOME
Actualités FFvolley | ||
Voir tout |
18/07/2015
Final Six : France-Serbie en finale !
Quel exploit ! Qualifiée in extremis vendredi pour les demi-finales du Final Six de la Ligue Mondiale, l’équipe de France a disposé samedi au tie-break (25-23, 25-23, 19-25, 22-25, 17-15) de la Pologne championne du monde pour décrocher sa place en finale. Les Bleus affronteront la Serbie dimanche pour le titre !
Historique ! Pour la deuxième fois, neuf ans après la première en 2006, la France disputera la finale de tournoi final de Ligue Mondiale et au vu de son parcours pour en arriver là et de sa prestation ce samedi en demi-finale face à la Pologne, championne du monde en titre, on peut dire qu’elle a grandement mérité de terminer cette édition 2015 en apothéose.
Car comme la veille face aux Etats-Unis, lorsqu’elle s’est retrouvée le dos au mur, la formation de Laurent Tillie, rattrapée par l’équipe de Stéphane Antiga après avoir mené de deux sets, a trouvé les ressources mentales pour s’accrocher dans le tie-break et arracher une victoire 17-15, portée par un Ngapeth qui, sur un ultime contre, a montré pourquoi il était considéré, à juste titre, comme l’un des meilleurs joueurs du monde. Assurée d’une médaille, l'équipe de France tentera dimanche d'aller au bout de son rêve et de décrocher un premier titre face à la Serbie, elle aussi jamais sacrée dans la compétition, qui, juste avant elle, s’est qualifiée au prix d’un scénario quasi similaire face aux Etats-Unis, à savoir qu’elle a d’abord mené de deux sets, avant de se faire reprendre et de s’imposer au tie-break (15-12).
Cette finale, la France l'a obtenue en remportant de haute lutte son seizième succès (en dix-sept matches) de la saison en Ligue Mondiale après avoir un temps cru à un succès rapide. Car si la Pologne fait la course en tête en début de match, grâce à la grosse entame de Bartosz Burek, auteur de 6 des 12 premiers points de son équipe (10-12), la France met peu à peu son jeu d’attaque en place, ce qui fait dire à Laurent Tillie, au deuxième temps mort technique (15-16) : "On fait les bons choix, ça va venir !" Bien vu, puisque de retour sur le terrain, grâce à un Antonin Rouzier auteur d’une grosse première manche (10 points et 25 au total), la France, qui a perdu Kevin Tillie touché au genou et remplacé par Nicolas Maréchal, passe en tête (18-16) pour la première fois du match. Elle prend dans la foulée trois points d’avance (22-19) et se crée deux balles de set suite à un spike de Mory Sidibé, tout juste entré, Rouzier se charge de donner une manche d’avance aux Bleus sur un ultime block-out (25-23).
Les contres décisifs de Lafitte
Contrairement à la veille face aux Américains, les Français semblent sereins et sûrs dans leurs choix techniques et stratégiques, une bonne série au service de Kevin Le Roux leur permet de se détacher d’entrée de deuxième set (5-2), avantage qui passe à +5 après un block à une main du même Le Roux (12-7). Un ace de Maréchal, le premier et l'unique du match, maintient les Tricolores en tête (19-14), reste à bien négocier le money-time, abordé avec deux (22-20) puis un point d’avance (23-22). Une faute polonaise au service donne deux balles de deuxième manche aux Bleus, la seconde est la bonne grâce à une touche toute en finesse de Ngapeth de la main gauche, son 7e point (25-23).
Le scénario est alors idéal pour les Tricolores, d’autant qu’ils font le premier mini-break de la troisième manche (5-3) après un block de Rouzier, mais la machine se dérègle et les champions du monde profitent d’une baisse de régime adverse pour aligner cinq points consécutifs et prendre à leur tour les commandes (7-10). L’écart se creuse après une série de contres (8-13, 9-16, 11-18) et la Pologne, malgré la bonne entrée de Trevor Clévenot, remporte ce set après un service dans le filet de Le Roux (19-25). Le début de quatrième ressemble au précédent avec une bonne entame française (3-1), un retour des Polonais qui passent en tête au temps mort technique (7-8) puis se détachent (10-14), sous la houlette de leur artilleur Burek, auteur de son 20e point en attaque pour un total de 28 (11-16). Et si elle tremble en fin de manche, notamment à cause d’un Nicolas Maréchal de plus en plus percutant (20-22), la formation de Stéphane Antiga, comme les Etats-Unis lors de la demi-finale précédente contre la Serbie, égalise à 2-2 après avoir été menée de deux sets (22-25).
La place en finale se joue au tie-break qui débute par un véritable mano a mano entre les deux équipes. Les Bleus sont les premiers à réussir un mini-break grâce à un block de Ngapeth (7-5), avantage annulé après un spike de Lafitte dehors (10-10). Mais ce dernier se rachète aussitôt en alignant deux blocks décisifs (12-10), une faute de filet polonaise donnant trois points d’avance aux Bleus (13-10). Ngapeth leur offre une première balle de match (14-12), les Polonais égalisent après un block sur ce même Ngapeth (14-14) qui remet les Bleus devant (15-14), imité par Rouzier (16-15) et c’est toujours Ngapeth, en un contre un, qui offre la qualification à la France d’un ultime block, son 19e point de la partie. Le challenge adverse n'y fait rien, la France tient sa finale, vivement dimanche !
Car comme la veille face aux Etats-Unis, lorsqu’elle s’est retrouvée le dos au mur, la formation de Laurent Tillie, rattrapée par l’équipe de Stéphane Antiga après avoir mené de deux sets, a trouvé les ressources mentales pour s’accrocher dans le tie-break et arracher une victoire 17-15, portée par un Ngapeth qui, sur un ultime contre, a montré pourquoi il était considéré, à juste titre, comme l’un des meilleurs joueurs du monde. Assurée d’une médaille, l'équipe de France tentera dimanche d'aller au bout de son rêve et de décrocher un premier titre face à la Serbie, elle aussi jamais sacrée dans la compétition, qui, juste avant elle, s’est qualifiée au prix d’un scénario quasi similaire face aux Etats-Unis, à savoir qu’elle a d’abord mené de deux sets, avant de se faire reprendre et de s’imposer au tie-break (15-12).
Cette finale, la France l'a obtenue en remportant de haute lutte son seizième succès (en dix-sept matches) de la saison en Ligue Mondiale après avoir un temps cru à un succès rapide. Car si la Pologne fait la course en tête en début de match, grâce à la grosse entame de Bartosz Burek, auteur de 6 des 12 premiers points de son équipe (10-12), la France met peu à peu son jeu d’attaque en place, ce qui fait dire à Laurent Tillie, au deuxième temps mort technique (15-16) : "On fait les bons choix, ça va venir !" Bien vu, puisque de retour sur le terrain, grâce à un Antonin Rouzier auteur d’une grosse première manche (10 points et 25 au total), la France, qui a perdu Kevin Tillie touché au genou et remplacé par Nicolas Maréchal, passe en tête (18-16) pour la première fois du match. Elle prend dans la foulée trois points d’avance (22-19) et se crée deux balles de set suite à un spike de Mory Sidibé, tout juste entré, Rouzier se charge de donner une manche d’avance aux Bleus sur un ultime block-out (25-23).
Les contres décisifs de Lafitte
Contrairement à la veille face aux Américains, les Français semblent sereins et sûrs dans leurs choix techniques et stratégiques, une bonne série au service de Kevin Le Roux leur permet de se détacher d’entrée de deuxième set (5-2), avantage qui passe à +5 après un block à une main du même Le Roux (12-7). Un ace de Maréchal, le premier et l'unique du match, maintient les Tricolores en tête (19-14), reste à bien négocier le money-time, abordé avec deux (22-20) puis un point d’avance (23-22). Une faute polonaise au service donne deux balles de deuxième manche aux Bleus, la seconde est la bonne grâce à une touche toute en finesse de Ngapeth de la main gauche, son 7e point (25-23).
Le scénario est alors idéal pour les Tricolores, d’autant qu’ils font le premier mini-break de la troisième manche (5-3) après un block de Rouzier, mais la machine se dérègle et les champions du monde profitent d’une baisse de régime adverse pour aligner cinq points consécutifs et prendre à leur tour les commandes (7-10). L’écart se creuse après une série de contres (8-13, 9-16, 11-18) et la Pologne, malgré la bonne entrée de Trevor Clévenot, remporte ce set après un service dans le filet de Le Roux (19-25). Le début de quatrième ressemble au précédent avec une bonne entame française (3-1), un retour des Polonais qui passent en tête au temps mort technique (7-8) puis se détachent (10-14), sous la houlette de leur artilleur Burek, auteur de son 20e point en attaque pour un total de 28 (11-16). Et si elle tremble en fin de manche, notamment à cause d’un Nicolas Maréchal de plus en plus percutant (20-22), la formation de Stéphane Antiga, comme les Etats-Unis lors de la demi-finale précédente contre la Serbie, égalise à 2-2 après avoir été menée de deux sets (22-25).
La place en finale se joue au tie-break qui débute par un véritable mano a mano entre les deux équipes. Les Bleus sont les premiers à réussir un mini-break grâce à un block de Ngapeth (7-5), avantage annulé après un spike de Lafitte dehors (10-10). Mais ce dernier se rachète aussitôt en alignant deux blocks décisifs (12-10), une faute de filet polonaise donnant trois points d’avance aux Bleus (13-10). Ngapeth leur offre une première balle de match (14-12), les Polonais égalisent après un block sur ce même Ngapeth (14-14) qui remet les Bleus devant (15-14), imité par Rouzier (16-15) et c’est toujours Ngapeth, en un contre un, qui offre la qualification à la France d’un ultime block, son 19e point de la partie. Le challenge adverse n'y fait rien, la France tient sa finale, vivement dimanche !