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Photo : CEV
07/05/2021
TQCE : Les Bleues au rendez-vous
L’équipe de France féminine a bien entamé vendredi soir la phase aller du Tournoi de qualification au Championnat d’Europe 2021 à Belfort en dominant le Danemark en trois sets (25-18, 25-15, 25-16). Place à la Hongrie samedi (17h).
Un peu moins de deux ans après son dernier match, fin août 2019 contre la Turquie lors de l’EuroVolley à Ankara, l’équipe de France a bien renoué avec la compétition officielle vendredi soir dans son Phare de Belfort, où elle a désormais ses habitudes depuis trois ans, avec une victoire en trois manches face au Danemark. Un adversaire qu’elle avait battu sur le même score en août 2018 en ouverture du Tournoi de qualification au Championnat d’Europe 2019, également au Phare, et que les filles d’Emile Rousseaux n’auront pas laissé espérer lors de ces retrouvailles.
Dans une configuration proche de celle de l’Euro 2019, avec Nina Stojiljkovic à la passe, Lucille Gicquel à la pointe, Juliette Fidon Lebleu et Héléna Cazaute en réception/attaque, Amandine Giardino en libero et Amandha Sylves, associée au centre à la revenante Isaline Sager-Weider (voir ci-dessous), les Tricolores ont en effet d’entrée pris les devants (10-3). Et si elles ont ensuite connu un petit passage à vide en réception en milieu de premier set (11-10), qui a conduit Emile Rousseaux à demander un temps mort, elles ont aussitôt retrouvé de la stabilité pour se détacher et conclure le premier set par la même Isaline Sager-Weider (25-18).
Dans les deux sets suivants, leur domination s’est accentuée, avec un gros bloc/défense, un soutien de tous les instants, symbolisé par le match solide d’Amandine Giardino, et une bonne variété offensive de la passeuse Nina Stojiljkovic entre bouts de filet – 12 points pour Lucille Gicquel, 11 pour Héléna Cazaute – et jeu au centre – 12 points pour Amandha Sylves, 10 pour Isaline Sager-Weider. Ce qui a finalement permis aux joueuses d’Emile Rousseaux de s’imposer nettement (25-15 puis 25-16) après 1h04 d’un match quasiment à sens unique.
Voilà donc un premier pas de fait vers l’EuroVolley 2021 (18 août-4 septembre en Serbie, Bulgarie, Croatie et Roumanie), il en reste cinq, le prochain samedi, toujours au Phare de Belfort, face à l’adversaire le plus coriace de la poule E, la Hongrie, facile vainqueur de son côté d’Israël (25-18, 25-14, 25-12).
Les réactions :
Cyril Ong, entraîneur adjoint de l’équipe de France : "On a eu un bon début de premier set, il y a ensuite eu un peu de tension sur des phases en réception, ce n’est jamais simple d’entrer dans une compétition, mais après le temps mort d’Emile, les joueuses ont réussi à stabiliser la réception, à se lâcher et elles ont pu dérouler en créant du jeu et des relations entre Nina (Stojiljkovic) et les attaquantes. Il y a encore des choses à travailler, mais globalement, c’est très satisfaisant, on a gagné sans trop perdre d’énergie, avec plutôt de la qualité en service/bloc/défense, on a plutôt été performants dans les options que nous avions choisies. Il y a une bonne ambiance de travail, les joueuses s’arrachent, elles ont envie de gagner, maintenant, demain est un autre jour contre une équipe de Hongrie supérieure au Danemark. C’est un adversaire dont l’équipe de France a toujours été proche, sans forcément gagner tout le temps, il va falloir montrer la même envie et la même combativité pour prendre encore des points dans la course à la qualification."
Isaline Sager-Weider, centrale de l’équipe de France : "Ce genre de reprise de compétition est toujours compliqué à appréhender, d’autant que nous avions eu très peu de jours de stage, donc le plus gros ennemi, c’était nous-mêmes. On a vu que nous n’étions pas encore parfaitement réglées, mais on a appliqué le peu de consignes qu’on avait pu travailler. Il y a eu des petits moments un peu plus flous, mais on savait dès le début du match qu’il fallait être patientes et qu’il fallait retrouver des réglages. Et après le premier set, on a vu qu’on pouvait imposer notre niveau de jeu et prendre de la confiance, c’est vraiment bien de démarrer la compétition comme cela. On a énormément communiqué, si on peut garder cette communication pour tout le reste de la compétition, c’est top, parce que ça permet que chacune d’entre nous respecte le rôle qu’elle a à jouer, ça peut être une de nos forces. A titre personnel, je n’avais plus joué en équipe de France depuis janvier 2019 ici à Belfort pour le TQCE, je m’étais fait les croisés trois semaines après, ce qui m’avait privée du Championnat d’Europe, donc pour moi, ce retour a une valeur encore plus particulière, je suis super contente d’être là et j’ai pris beaucoup de plaisir ce soir."
Dans une configuration proche de celle de l’Euro 2019, avec Nina Stojiljkovic à la passe, Lucille Gicquel à la pointe, Juliette Fidon Lebleu et Héléna Cazaute en réception/attaque, Amandine Giardino en libero et Amandha Sylves, associée au centre à la revenante Isaline Sager-Weider (voir ci-dessous), les Tricolores ont en effet d’entrée pris les devants (10-3). Et si elles ont ensuite connu un petit passage à vide en réception en milieu de premier set (11-10), qui a conduit Emile Rousseaux à demander un temps mort, elles ont aussitôt retrouvé de la stabilité pour se détacher et conclure le premier set par la même Isaline Sager-Weider (25-18).
Dans les deux sets suivants, leur domination s’est accentuée, avec un gros bloc/défense, un soutien de tous les instants, symbolisé par le match solide d’Amandine Giardino, et une bonne variété offensive de la passeuse Nina Stojiljkovic entre bouts de filet – 12 points pour Lucille Gicquel, 11 pour Héléna Cazaute – et jeu au centre – 12 points pour Amandha Sylves, 10 pour Isaline Sager-Weider. Ce qui a finalement permis aux joueuses d’Emile Rousseaux de s’imposer nettement (25-15 puis 25-16) après 1h04 d’un match quasiment à sens unique.
Voilà donc un premier pas de fait vers l’EuroVolley 2021 (18 août-4 septembre en Serbie, Bulgarie, Croatie et Roumanie), il en reste cinq, le prochain samedi, toujours au Phare de Belfort, face à l’adversaire le plus coriace de la poule E, la Hongrie, facile vainqueur de son côté d’Israël (25-18, 25-14, 25-12).
Les réactions :
Cyril Ong, entraîneur adjoint de l’équipe de France : "On a eu un bon début de premier set, il y a ensuite eu un peu de tension sur des phases en réception, ce n’est jamais simple d’entrer dans une compétition, mais après le temps mort d’Emile, les joueuses ont réussi à stabiliser la réception, à se lâcher et elles ont pu dérouler en créant du jeu et des relations entre Nina (Stojiljkovic) et les attaquantes. Il y a encore des choses à travailler, mais globalement, c’est très satisfaisant, on a gagné sans trop perdre d’énergie, avec plutôt de la qualité en service/bloc/défense, on a plutôt été performants dans les options que nous avions choisies. Il y a une bonne ambiance de travail, les joueuses s’arrachent, elles ont envie de gagner, maintenant, demain est un autre jour contre une équipe de Hongrie supérieure au Danemark. C’est un adversaire dont l’équipe de France a toujours été proche, sans forcément gagner tout le temps, il va falloir montrer la même envie et la même combativité pour prendre encore des points dans la course à la qualification."
Isaline Sager-Weider, centrale de l’équipe de France : "Ce genre de reprise de compétition est toujours compliqué à appréhender, d’autant que nous avions eu très peu de jours de stage, donc le plus gros ennemi, c’était nous-mêmes. On a vu que nous n’étions pas encore parfaitement réglées, mais on a appliqué le peu de consignes qu’on avait pu travailler. Il y a eu des petits moments un peu plus flous, mais on savait dès le début du match qu’il fallait être patientes et qu’il fallait retrouver des réglages. Et après le premier set, on a vu qu’on pouvait imposer notre niveau de jeu et prendre de la confiance, c’est vraiment bien de démarrer la compétition comme cela. On a énormément communiqué, si on peut garder cette communication pour tout le reste de la compétition, c’est top, parce que ça permet que chacune d’entre nous respecte le rôle qu’elle a à jouer, ça peut être une de nos forces. A titre personnel, je n’avais plus joué en équipe de France depuis janvier 2019 ici à Belfort pour le TQCE, je m’étais fait les croisés trois semaines après, ce qui m’avait privée du Championnat d’Europe, donc pour moi, ce retour a une valeur encore plus particulière, je suis super contente d’être là et j’ai pris beaucoup de plaisir ce soir."
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