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23/05/2017
Premier objectif : monde !
L’équipe de France masculine entame sa saison en accueillant de mercredi à dimanche à Lyon le Tournoi de qualification au Championnat du monde 2018. Pour se qualifier directement, les Bleus doivent terminer premiers d’un groupe composé de l’Islande, son premier adversaire, de l’Ukraine, de la Turquie, de l’Azerbaïdjan et de l’Allemagne.
Neuf mois après son retour de Rio, où son parcours s’est arrêté à l’issue de la phase de poules, l’équipe de France entame « un nouveau cycle », pour reprendre l’expression de son sélectionneur Laurent Tillie, avec les yeux d’ores et déjà rivés sur Tokyo, où auront lieu les Jeux Olympiques 2020. Avant de basculer sur cet objectif, joueurs et staff se sont livrés lors de la première semaine de stage à Tours à un débriefing des Jeux de Rio que Laurent Tillie a vu comme « un nécessaire deuil collectif pour rebondir ». Pas question en effet de s’appesantir sur ce que tous ont considéré comme un échec au vu de l’ambition de départ, l’heure est à remettre la belle mécanique en marche.
Et comme il l’avait fait il y a quatre ans, le sélectionneur a fixé des objectifs intermédiaires à ses troupes sur la longue route de Tokyo. Le premier, capital, est de se qualifier pour le Championnat du monde 2018 qui aura lieu en Bulgarie et en Italie, afin de pérenniser la présence tricolore au plus haut niveau international et d’engranger des points FIVB très précieux dans la course à la qualification olympique. Pour se qualifier directement, les Bleus doivent terminer en tête du mini-championnat à six équipes (dans l’ordre de leurs matchs, Islande, Ukraine, Turquie, Azerbaïdjan, Allemagne) qu’ils accueillent de mercredi à dimanche dans un Palais des Sports de Gerland qu'ils espèrent plein et acquis à leur cause.
Un tournoi loin d’être évident, en raison notamment de la présence d’une équipe d’Allemagne qui arrive avec un nouvel entraîneur ambitieux, l’ancienne star du volley italien, Andrea Giani, et surtout toutes ses forces vives (Kaliberda, Fromm, Kampa, Grözer, Tille…). « Ils sont favoris autant que nous », affirme Laurent Tillie, tandis que le capitaine Benjamin Toniutti dresse un rapide tableau des forces en présence : « Il y a trois types d’équipe : l’Azerbaïdjan et l’Islande, a priori un peu plus faibles ; l’Ukraine qui peut être dangereuse car très physique ; et les deux plus grosses : la Turquie composée de beaucoup de bons joueurs qui ont progressé au contact des stars internationales venues jouer dans leur Championnat, et surtout l’Allemagne, troisième du dernier Championnat du monde, qui a rappelé toutes ses stars pour cette qualification. »
Nicolas Le Goff : « Si on ne se qualifie pas, ça nous met un frein énorme »
Autant dire que le France-Allemagne de dimanche soir, point final de ce TQCM, pourrait valoir son pesant d’or. Pour les Bleus, il s’agira cependant de ne pas brûler les étapes et de prendre chaque match comme une finale, à commencer par le premier, toujours délicat à aborder, face à l’Islande (mercredi, 20h30, en direct sur la chaîne L’Equipe). D’autant qu’en raison des blessures de certains (Tillie, Lafitte), des retraites d’autres (Rouzier, Maréchal), l’équipe de France a connu en ce début de saison un profond renouvellement avec l’arrivée d’une très jeune génération, incarnée par les Boyer, Bultor, Chinenyeze, Brizard. « Nous sommes plus dans l’inconnu qu’avant, puisque certains qui composaient le six avec lequel nous avons obtenu tous nos résultats ne sont pas là, mais il y a des joueurs de talent derrière, entre les jeunes qui ont pris plus d’impact cette saison en club, comme Trévor Clevenot et Thibault Rossard, et ceux qui reviennent fort, comme Julien Lyneel et Guillaume Quesque », poursuit Toniutti.
Tous sont en tout cas unanimes sur l’objectif : la première place et elle seule, qui lancerait idéalement ce « nouveau cycle » : « Ce TQCM peut paraître comme un tournoi qui ne sert à rien puisqu’il n’y a pas de titre au bout, mais si on ne se qualifie pas, ça nous met un frein énorme, c’est une compétition très importante », estime ainsi le central Nicolas Le Goff, relayé par son « collègue » de l’axe, Kevin Le Roux : « Nous sommes les leaders, nous devons nous qualifier, clairement. Cela fait deux ans que nous avons un statut, nous avons prouvé des choses, nous devons assumer ». Quant au libero Jenia Grebennikov, tout en évoquant la nécessité de « garder cette soif de victoires », il résume le sentiment ambiant : « Il faut se qualifier pour préparer l’avenir. Et si on finit deuxièmes, on a moins de vacances (le deuxième jouera un ultime TQCM en août, ndlr), c’est une motivation en plus ! » Vu le programme surchargé de cette équipe de France cet été, sûr que ça compte…
Et comme il l’avait fait il y a quatre ans, le sélectionneur a fixé des objectifs intermédiaires à ses troupes sur la longue route de Tokyo. Le premier, capital, est de se qualifier pour le Championnat du monde 2018 qui aura lieu en Bulgarie et en Italie, afin de pérenniser la présence tricolore au plus haut niveau international et d’engranger des points FIVB très précieux dans la course à la qualification olympique. Pour se qualifier directement, les Bleus doivent terminer en tête du mini-championnat à six équipes (dans l’ordre de leurs matchs, Islande, Ukraine, Turquie, Azerbaïdjan, Allemagne) qu’ils accueillent de mercredi à dimanche dans un Palais des Sports de Gerland qu'ils espèrent plein et acquis à leur cause.
Un tournoi loin d’être évident, en raison notamment de la présence d’une équipe d’Allemagne qui arrive avec un nouvel entraîneur ambitieux, l’ancienne star du volley italien, Andrea Giani, et surtout toutes ses forces vives (Kaliberda, Fromm, Kampa, Grözer, Tille…). « Ils sont favoris autant que nous », affirme Laurent Tillie, tandis que le capitaine Benjamin Toniutti dresse un rapide tableau des forces en présence : « Il y a trois types d’équipe : l’Azerbaïdjan et l’Islande, a priori un peu plus faibles ; l’Ukraine qui peut être dangereuse car très physique ; et les deux plus grosses : la Turquie composée de beaucoup de bons joueurs qui ont progressé au contact des stars internationales venues jouer dans leur Championnat, et surtout l’Allemagne, troisième du dernier Championnat du monde, qui a rappelé toutes ses stars pour cette qualification. »
Nicolas Le Goff : « Si on ne se qualifie pas, ça nous met un frein énorme »
Autant dire que le France-Allemagne de dimanche soir, point final de ce TQCM, pourrait valoir son pesant d’or. Pour les Bleus, il s’agira cependant de ne pas brûler les étapes et de prendre chaque match comme une finale, à commencer par le premier, toujours délicat à aborder, face à l’Islande (mercredi, 20h30, en direct sur la chaîne L’Equipe). D’autant qu’en raison des blessures de certains (Tillie, Lafitte), des retraites d’autres (Rouzier, Maréchal), l’équipe de France a connu en ce début de saison un profond renouvellement avec l’arrivée d’une très jeune génération, incarnée par les Boyer, Bultor, Chinenyeze, Brizard. « Nous sommes plus dans l’inconnu qu’avant, puisque certains qui composaient le six avec lequel nous avons obtenu tous nos résultats ne sont pas là, mais il y a des joueurs de talent derrière, entre les jeunes qui ont pris plus d’impact cette saison en club, comme Trévor Clevenot et Thibault Rossard, et ceux qui reviennent fort, comme Julien Lyneel et Guillaume Quesque », poursuit Toniutti.
Tous sont en tout cas unanimes sur l’objectif : la première place et elle seule, qui lancerait idéalement ce « nouveau cycle » : « Ce TQCM peut paraître comme un tournoi qui ne sert à rien puisqu’il n’y a pas de titre au bout, mais si on ne se qualifie pas, ça nous met un frein énorme, c’est une compétition très importante », estime ainsi le central Nicolas Le Goff, relayé par son « collègue » de l’axe, Kevin Le Roux : « Nous sommes les leaders, nous devons nous qualifier, clairement. Cela fait deux ans que nous avons un statut, nous avons prouvé des choses, nous devons assumer ». Quant au libero Jenia Grebennikov, tout en évoquant la nécessité de « garder cette soif de victoires », il résume le sentiment ambiant : « Il faut se qualifier pour préparer l’avenir. Et si on finit deuxièmes, on a moins de vacances (le deuxième jouera un ultime TQCM en août, ndlr), c’est une motivation en plus ! » Vu le programme surchargé de cette équipe de France cet été, sûr que ça compte…
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